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Une première coupe de 141 milliards Da a été convenue dans le cadre de la réduction du budget de fonctionnement de l’Etat dans le cadre du projet de loi de Finances 2020 (PLFC 2020), a indiqué mercredi à Alger, le directeur général du Budget, Faïd Abdelaziz.
Auditionné par la commission des Finances de l’APN, M. Abdelaziz a fait savoir qu’une première valeur de 141 milliards de dinars a pu être convenue pour être réduite, notamment auprès des différents départements ministériels.
« Les ministères ont fait des propositions pour la réalisation d’économies qui ont été retenues, et ce, sans pression afin de leur accorder toujours une marge de manœuvre au niveau de leurs activités », a précisé le DG du Budget.
59% des dépenses de fonctionnement dédiée au salaires
Relevant la difficulté de compresser les dépenses de fonctionnement, M. Abdelaziz a fait savoir que 59% de cette masse monétaire est dédiée aux salaires. Selon lui, en ôtant le coût des transferts, des subventions et du dispositif pour l’emploi, le reste du budget de fonctionnement s’établit à près de 500 milliards Da. « C’est au niveau des dépenses de fonctionnement des services qu’on peut faire le plus d’économies », a-t-il estimé.
Par ailleurs, le premier responsable du Budget a rappelé que le PLFC 2020 intervient dans un contexte particulier, notamment marqué par la baisse des cours du pétrole en plus des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire liée au covid-19.
Cela nécessite, selon lui, de revoir le niveau des dépenses publiques en les baissant pour maintenir les équilibres budgétaires du pays. Il a ainsi rappelé que le PLFC 2020 prévoit la baisse des dépenses budgétaires à 7.372,7 milliards de dinars contre 7.823,1 milliards de dinars dans la Loi de finances (LF) initiale.
Concernant le budget de fonctionnement, il se répartit entre 4.893,44 milliards Da entre la masse salariale à hauteur de 59 %, les transferts sociaux et les organes de soutien à l’emploi à hauteur de 24 %.
Les 17 % restants sont constitués de 2,4 % de contribution de l’Etat au profit de la pharmacie centrale, les hôpitaux, l’Institut Pasteur ainsi que pour les dispositions d’urgence orientées vers le secteur de la santé. Près de 4 % concernent les dépenses prévues du budget de fonctionnement de 2020.
De plus, 10,6 % est dédiée à couvrir les outils de gestion des services, les interventions publiques, la dette publique interne et l’activité internationale.
Pour rappel, le gouvernement a décidé dans l’avant-projet de loi de finance complémentaire (LFC) pour l’exercice en cours, l’augmentation de 30 à 50% la réduction du budget de fonctionnement de l’Etat.
APS
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