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Pour des raisons économiques non-précisées, le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, a instruit , lors de la réunion du Conseil des ministres tenue dimanche, de rattacher l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) au ministère des Micro-entreprises, des Start-up et de l’Economie du savoir.
Dans son intervention précédant un exposé présenté par le ministre de la Micro Entreprise, des Start-up et de l’Economie du Savoir, le président Tebboune a affiché de nouveau son encouragement au secteur des entreprises, notamment les start-up, d’autant que l’Etat leur a réuni les conditions nécessaires au financement et à la prise de décisions, selon un communiqué du Conseil des ministres diffusé via l’agence officielle.
A ce propos, il a demandé de prévoir une émission hebdomadaire télévisée consacrée à la vulgarisation des start-up et aux initiatives de jeunes, tout en dédiant à ce genre d’entreprises des espaces pour abriter leurs activités.
Dans son exposé, le ministre de la micro-entreprises, Yacine Djeridene, a indiqué que son département veillait à l’instauration d’un écosystème d’innovation régional visant à hisser graduellement l’Algérie au rang de « leader régional » au niveau africain, en œuvrant sur la voie de l’économie du Savoir à restructurer les écosystèmes nationaux en fonction de chaque secteur et à les réintégrer dans l’écosystème d’innovation régional.
Vers création d’un Conseil supérieur de l’innovation
Pour ce faire, il sera fait recours à un programme structurant (MIT REAP) utilisant 39 accélérateurs technologiques, lequel a permis à nombre de groupes de se développer à travers le monde.
L’aboutissement de ce programme par l’utilisation des infrastructures disponibles (Groupements et incubateurs technologiques) en appelle à d’autres mesures, à savoir la réalisation d’un hôtel pour les leaders de la numérisation et l’économie numérique en vue de soutenir les start-up nationales et la création de laboratoires de fabrication (Fablab) répondant aux standards internationaux pour tester et adopter les solutions innovantes permettant l’émergence de start-up dans le domaine des technologies alimentaire, agricole et industrielle.
Cette vision permettra l’émergence de centres technologiques régionaux à même de hisser l’Algérie au rang de leader africain dans ce domaine à l’horizon 2021, d’autant que l’Algérie abritera en 2021 le sommet « Afrique intelligente ».
L’exposé du ministre a porté également sur la création d’un Conseil supérieur de l’innovation avec la participation de la diaspora algérienne qui aura pour mission la création de points focaux, pierre angulaire de la mise en œuvre de la politique de numérisation.
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