Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), sera opposé, le 12 août, à Soumaïla Cissé. Le même scénario de l’élection de 2013.
Le président sortant a obtenu 41,42% des suffrages contre 17,8% au candidat Soumaïla Cissé. Ce dernier a appelé vendredi 3 août les 22 candidats éliminés à constituer autour de lui un « large front démocratique contre la fraude » et pour l’alternance.
Estimant que « le camp du changement est désormais majoritaire », celui qui affrontera de nouveau le 12 août IBK au second tour, comme en 2013, a jugé la victoire « à portée de main » si l’opposition « se rassemble ». Il a déjà reçu une fin de non-recevoir de la seule femme candidate, Djénéba N’Diaye, qui a obtenu 0,36 % des voix et s’est ralliée au président sortant dans la matinée.
« Les alliances du second tour ont commencé. Mais il faut huit points à IBK pour atteindre la majorité absolue, souligne Mamadou Samaké, sociologue et enseignant à l’université de Bamako, alors que pour l’emporter, Soumaïla Cissé devra faire le plein des voix des autres candidats et mobiliser très largement ses partisans. »
Il est à noter qu’au lendemain du premier tour, la mission d’observation de l’Union européenne, tout comme l’opposition, avait estimé que le scrutin s’était globalement bien déroulé
Afp