Un groupe d’enseignantes du primaire a été victime d’une agression physique et du vol de leurs biens dans leur domicile collectif à Bord Badji-Mokhtar par une bande de malfaiteurs, rapporte l’agence officielle citant le directeur local de l’Education nationale, Mohamed Mazer.
Ce dernier a précisé que, les enseignantes, au nombre de neuf, ont été admises à l’hôpital et placées sous contrôle médical, dont deux dans un état grave, suite à l’agression physique à l’arme blanche qu’elles ont subie.
Selon lui, des dispositions légales et administratives ont été aussitôt prises pour la prise en charge psychologique et sanitaire de ces enseignantes, après cette « agression sauvage et inédite, étrangères aux mœurs des habitants de Bordj Badji-Mokhtar ».
Selon l’APS, les autorités compétentes ont été alertées pour prendre les mesures légales nécessaires, identifier les auteurs de cette agression à l’arme blanche et les présenter à la justice pour que ne se reproduise pas ce type d’agression « lâche », vivement condamnée par les différentes organisations syndicales et la société civile à travers des communiqués de dénonciation et d’appel à la protection des personnels de l’Education.
Deux suspects arrêtés
Selon le journal El Khabar, la Cour d’Adrar a annoncé, ce mercredi, l’arrestation de deux suspects qui seraient impliqués dans l’agression sauvage dont ont été victimes les enseignantes.
Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout a exprimé, aujourd’hui, sa solidarité et son soutien aux enseignantes.
« Je suis solidaire avec ces enseignantes et je leur souhaite un prompt rétablissement », a déclaré le ministre en marge d’une visite sur le terrain. Il a ajouté que l’enquête des services de sécurité se poursuit pour déterminer circonstances de cette agression et identifier et arrêter les agresseurs.
« L’enseignant occupe une place spéciale. L’enseignant symbolise le savoir, porteur un message noble, prépare les cadres de demain », a ajouté le ministre.