Le marché africain est un espace d’un grand potentiel où l’Algérie accuse un grand retard dont elle doit rattraper dans le court terme. C’est du moins, ce qui a été expliqué par le ministre du commerce Said Djellab qui a exposé toute une stratégie dans ce sens.
Selon le ministre du commerce qui est intervenu aujourd’hui lors du forum de la radio, il est « anormal que l’Algérie pays de l’Afrique ne soit pas très présente sur le marché africain, alors que d’autres pays des autres continents sont entrain de conquérir le marché».
Pour se faire, il a souligné qu’il est nécessaire d’intégrer le commerce entre les pays africains, dans ce sens, il a cité la route transsaharienne qui est appelée à jouer un rôle important avec le prochain port d’El Hamdania qui ouvrira la porte vers les marchés intérieurs de l’Afrique.
Par ailleurs, il a fait savoir que son département travaille pour redynamiser l’exportation en relançant le fond de soutien à l’exportation qui « n’a pas été assez dynamique pour soutenir les exportateurs ». De ce fait, d’autres mesures vont être développées afin qu’il y aura un soutien directe pour les exportateurs. Entre autre, l’exportateur sera « accompagné par des études de marché et des cellules de veille qui ne sont pas disponibles chez les PME actuellement » a encore expliqué M. Djellab. Pour précision, le ministre a souligné que 80% des produits exportés hors hydrocarbures sont destinées actuellement vers le marché européen qui est très exigeant en termes de la qualité des produits.
Toutefois, il a expliqué que d’ici la fin de l’année 2019, l’Algérie doit se préparer à l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange avec les pays africains, d’ici là, « nous sommes appelé à se préparer au cours de cette année » a souligné l’invité de la radio. Pour rappel, l’Algérie a signé le début de mois de mars dernier à Kigali l’accord créant une Zone de libre-échange continentale (Zlec), perçue comme essentielle au développement économique de l’Afrique. A noté que le marché africain, reste l’un des marchés les plus visés dans le monde ou le potentiel demeure très important dans plusieurs pays.
