L’activité du parquet de la bourse d’Alger, pour le mois de novembre, a enregistré une baisse par rapport au mois de d’octobre, selon la dernière note de la bourse d’Alger.
En effet, le montant global des transactions s’est inscrit à 14 761 880 DA, soit une baisse de l’ordre de 75,56% par rapport au mois d’octobre, où il a été observé une valeur transigée globale de 60 395 340 DA. En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 128 157 au mois d’octobre, à 18 972 au mois de novembre, soit une baisse de l’ordre de 85,20%.
Pour rappel, l’activité du parquet de la bourse d’Alger, avait enregistré pour le mois d’octobre, une hausse par rapport au mois de septembre où le montant global des transactions s’était inscrit à 60 395 340 DA, soit une hausse de l’ordre de 112,76% par rapport au mois de septembre, où il a été observé une valeur transigée globale de 28 386 525 DA.
En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 28 778 au mois de septembre, à 128 157 au mois d’octobre, soit une hausse de l’ordre de 345,32%.
Notons que selon le directeur général de la Société de gestion de la bourse des valeurs (SGBV), Yazid Belmihoub, la conjoncture économique actuelle, marquée par des difficultés financières, devrait favoriser la dynamisation de la Bourse d’Alger qui compte, après une vingtaine d’années d’activités, cinq (5) titres côtés uniquement. La capitalisation boursière en Algérie ne dépasse pas les 45 milliards de dinars (près de 515 millions de dollars), un montant très en deçà des potentialités de l’économie nationale, qui reste largement dominée par le secteur bancaire en matière de financement, affirme le premier responsable de la place boursière d’Alger.
Pour lui, le faible dynamisme de la Bourse d’Alger, résident dans le manque de « culture boursière » au niveau des entreprises et du grand public ainsi que la surliquidité durant les années précédentes, qui ont engendré un « effet d’éviction » de cette institution boursière tout en ayant avantagé le recours aux crédits bancaires.