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Automobile : les constructeurs sud-coréens « vont indéniablement » revenir en Algérie

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L’ambassadeur de Corée du Sud en Algérie, You Ki-Jun, a été interrogé, ce lundi 25 novembre, sur le retour des constructeurs automobiles sud-coréens en Algérie.

Ces entreprises « vont indéniablement » revenir en Algérie, a répondu le diplomate sud-coréen, lors d’une conférence sur le thème « l’évolution de l’économie coréenne et les perspectives d’un partenariat économique renforcé avec l’Algérie », organisée par l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) à Alger, rapporte l’agence APS.

L’ambassadeur You KI-Jun a indiqué que l’avenir entre l’Algérie et la République de Corée « s’annonce très prometteur », rappelant que l’Algérie est le seul pays d’Afrique avec lequel la Corée du Sud a établi un « partenariat stratégique ».

Soulignant la qualité des échanges économiques entre les deux pays, M. You Ki-Jun a mis en avant les secteurs importants de cette coopération tels que l’énergie, la technologie et les infrastructures.

Le diplomate a également plaidé en faveur de « l’exploration des avantages mutuels » des économies des deux pays afin de renforcer la coopération. Selon lui, le volume des échanges commerciaux avec l’Algérie a atteint 3,4 milliards de dollars en 2023, avec une balance commerciale favorable à l’Algérie. 

Pour rappel, Hyundai avait inauguré en 2017 une usine de montage de  véhicules à Tiaret (nord-ouest de l’Algérie). Cette usine a été fermée en 2020, après l’arrestation et la condamnation de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, le partenaire algérien du constructeur sud-coréen, dans le cadre de la campagne anti-corruption lancée par les autorités après la démission du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, sous la pression de la rue.

L’usine Kia, inaugurée en 2018 à Batna (nord-est de l’Algérie), a subi le même sort. Cette infrastructure, dotée de plusieurs lignes d’assemblage, d’une piste d’essais, et de divers autres équipements, avait nécessité un investissement de 14 milliards de dinars lors de sa construction par Gloviz, aujourd’hui sous le giron d’Imetal, via sa filiale Fondal.

Lors d’une rencontre avec les responsables du Groupe Hyundai, dans le cadre de sa visite en Corée du Sud en octobre dernier, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a salué « l’évolution de l’activité du Groupe, citant notamment les préparatifs du Groupe pour implanter une usine en Algérie en 2025 ».

En juillet dernier, l’ex-ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, avait reçu une délégation comprenant de grands responsables de la compagnie Hyundai et de l’Entreprise commerciale omanaise (OTE Group), qui avait présenté le projet de fabrication automobile de la marque Hyundai en Algérie.

Lors de cette rencontre, Ali Aoun avait écouté un exposé détaillé présenté par le responsable de la société Hyundai de la région Proche-Orient et Afrique du Nord (MENA), Tarek Mosaab, affirmant que le projet « entrera dans le cadre de la politique du gouvernement (algérien), visant à créer une véritable industrie automobile, avec la réalisation d’un taux d’intégration considérable ».

Les responsables de la société avaient exprimé leur disposition à mettre en place une usine conformément aux normes internationales de la société. La conception du projet prendra en compte dès le départ la création d’une ligne de construction de carrosseries et d’une ligne de peinture automobile. Trois (3) modèles de voitures touristiques de la marque Hyundai seront produits également, en plus de deux types de véhicules utilitaires, voire même des véhicules électriques.

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