Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun a fait savoir, dimanche à Alger, que des modifications seront prochainement apportées au décret exécutif 20-324 du 22 novembre 2020 relatif aux dispositifs médicaux, relevant que le dossier se trouvait actuellement au niveau du secrétariat général du Gouvernement.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail à nombre de laboratoires pharmaceutiques de la wilaya d’Alger, accompagné du wali d’Alger, Rabehi Abdennour, M. Aoun a précisé que les producteurs et distributeurs de dispositifs médicaux sont confrontés à certains obstacles et problèmes en raison de ce décret exécutif.
Ce texte « est un obstacle à la fourniture de ces équipements nécessaires, notamment au niveau des hôpitaux et des laboratoires d’analyses médicales », a-t-il dit, affirmant que « ce décret sera revu prochainement pour faciliter certaines mesures ».
En attendant la révision de ce décret, la tutelle a pris une décision permettant aux distributeurs d’exercer leurs activités sous certaines conditions, a-t-il indiqué, relevant que l’objectif était de garantir une distribution régulière de ces équipements dans l’intérêt du malade.
Parmi ces conditions, le ministre a cité la nécessité de mettre sur le marché des produits portant le marquage « CE ».
Concernant les dispositifs médicaux produits localement, il a indiqué que l’usine doit disposer d’un certificat de conformité ISO -en attendant la révision de ce décret-, soulignant que toute cette activité sera réglementée dans les 12 prochains mois.
APS