Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a démenti, mardi, les informations faisant état de « rupture de médicaments en Algérie ».
Dans un point de presse en marge de sa visite de plusieurs unités relevant de son secteur à Lakhdaria (wilaya de Bouira), M. Aoun a expliqué qu’il s’agissait uniquement de « tension » que connaissent certains médicaments comme « quelques antibiotiques ».
A ce propos, le ministre a appelé à réduire, le plus possible, l’usage récurrent de certains antibiotiques chez l’enfant car, « ils menacent leur santé », a-t-il dit.
Pour certains autres médicaments, le même responsable a expliqué que « la pénurie est mondiale » et qu’elle était « née de la hausse des prix des matières premières importées et a influé sur le marché national », estimant que « cette crise risque de s’amplifier en 2023 ».