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Conversion partielle d’une dette algérienne en investissements agricoles

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L’Algérie et l’Espagne ont signé dimanche à Alger une convention portant sur la conversion d’une partie de la dette algérienne détenue par l’Espagne en investissements agricoles dans la filière oléicole.

La convention a été signée par le P-dg de la Société publique de développement et de mise en valeur agricole Agral, relevant de la Société de gestion des participations de l’Etat Développement agricole (Sgp/Sgda), Belkacemi Bencheikh, et le représentant de la société espagnole d’engineering de projets LIC, Francisco Javier Pozo Fernandez-Freire, en présence des ministres, respectivement, des Finances, Hadji Babaammi, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesselam Chelghoum, et de l’ambassadeur d’Espagne à Alger, Alejandro Polanco.

Cette convention, rapporte l’Aps,  prévoit de convertir une dette de sept (7) millions d’euros détenue par l’Espagne en investissements espagnols pour l’intensification de la production oléicole à travers la mise en oeuvre d’une exploitation d’une superficie de 150 hectares à M’sif (wilaya de M’sila) pour la culture intensive d’oliviers, a expliqué M. Benlkacemi à la presse en marge de la cérémonie de signature.

La culture intensive est une technique devant permettre de planter jusqu’à 1.500 plants d’oliviers/hectare au lieu de 400 plants/hectare actuellement, a précisé le même responsable.

A travers ce partenariat, la partie espagnole apportera son assistance technologique pour la mise en oeuvre de l’exploitation agricole, a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration lors de la cérémonie, M. Babaammi a affirmé que cette convention s’inscrivait dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs sectoriels du nouveau Modèle de croissance économique.

Un tel projet devrait permettre d’augmenter la production nationale en oléiculture, de généraliser et de vulgariser les nouvelles techniques de cette activité en Algérie, selon lui.

Le ministre a, en outre, rappelé que la dette totale de l’Algérie détenue par l’Espagne s’élevait à 30 millions d’euros dont une partie est convertie en investissements destinés également à accompagner le projet de développement et de modernisation du système bancaire algérien.

De son côté, M. Chelghoum a mis l’accent sur l’importance du transfert de technologie pour le développement de la filière oléicole, soulignant que l’Espagne constitue, à travers son expérience, « un gros potentiel » pour accompagner le développement de ce créneau agricole.

L’ambassadeur espagnol a, quant à lui, affiché la disponibilité de son pays, premier producteur mondial d’huile d’olive, à apporter son assistance pour le développement de cette activité en Algérie notamment dans les activités de transformation, de distribution et de commercialisation.

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