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Coronavirus : Les cliniques privées disposées à prêter main-forte

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Des directeurs de cliniques privées ont fait part de leur entière disponibilité à prêter main-forte le cas échéant en prenant en charge des patients infectés par le nouveau coronavirus.

Contactés par l’APS, les directeurs de certaines cliniques privées ont estimé que « la conjoncture difficile que traverse l’Algérie impose la conjugaison des efforts de tous, secteurs public et privé confondus », assurant que leurs cliniques « sont entièrement disposées à prendre en charge, le cas échéant, les patients infectés ».
Le directeur de la clinique Al-Azhar de Dely Ibrahim (Alger), le Dr Jamal Eddine Khodja Bach, a précisé que son établissement était « prêt à recevoir et à traiter les patients en leur assurant une bonne prise en charge. »
Si la situation s’aggrave, les interventions de cardiologie seront déprogrammées afin de mobiliser les équipements de ce service au profit des patients contaminés, a-t-il expliqué, signalant qu’Al-Azhar disposait de 20 lits de réanimation équipés de respirateurs artificiels.
Pour le directeur de la clinique Diar Saada d’El-Madania (Alger), le Dr Slimane Mohabeddine, « l’aide qu’apporteront les cliniques privées, s’il y a lieu, doit être organisée et régulière, relevant que son établissement disposait de trois respirateurs artificiels, outre 7 autres lits pouvant être affectés en cas de besoin. »
Le directeur de la clinique de cardiologie dans la wilaya de Sétif, le Dr Reda Mahdjoubi, a affirmé que les services à prodiguer par les cliniques entrent avant tout autre chose dans le cadre de l’obligation et le service humanitaire, ces cliniques étant partie intégrante du système de santé national.
De son côté, le directeur de la clinique de chirurgie cardiaque à Oran, le Dr Essaid Kara, a appelé le ministère de la Santé à « l’impératif de mettre en place une stratégie pour gérer la situation qui nécessite la conjugaison des efforts des secteurs public et privé. »
Si la situation venait à s’aggraver, le même responsable a estimé nécessaire l’orientation et la répartition des patients entre les deux secteurs selon la disponibilité du nombre de lits et les appareils respiratoires afin d’éviter la surcharge dans les établissements.
M. Kara a indiqué que la clinique d’Oran dispose de 10 respirateurs artificiels. A souligner que le pays compte 20 cliniques privées situées dans les grandes villes du pays, qui effectuent des opérations de chirurgie cardiovasculaire et disposent de salles de réanimation et de respirateurs artificiels.
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