Le groupe Ooredoo a confirmé l’expulsion mercredi du directeur général de sa filiale algérienne, l’allemand Nikolaï Beckers. Le groupe qatari a annoncé, dans un communiqué rendu public le jeudi 20 février 2020, qu’il suivait « avec grand intérêt les motifs de l’expulsion » du DG d’Ooredoo Algérie.
Le communiqué a précisé que le conseil d’administration du groupe a ouvert « une enquête approfondie pour déterminer les raisons de la décision émise par les autorités algériennes » contre le DG d’Ooredoo Algérie.
Le groupe a, via le même communiqué, renouvelé son « engagement » à respecter « les normes les plus élevées en matière de service vis-à-vis de ses clients et des lois des organismes d’organisation de ses sociétés opérant dans divers pays à travers le monde. » A conclu le communiqué.
Pour rappel, mercredi 19 février, le directeur général de l’opérateur mobile Ooredoo Algérie, Nickolai Beckers, a été interpellé au sein de la direction générale de l’entreprise à Ouled Fayet à Alger et a été conduit à la frontière, précisément, à l’aéroport international d’Alger pour son expulsion immédiate avaient indiqué des sources sûres à Algérie-Eco.
L’information de l’expulsion de Nikolaï Beckers a été relayée par plusieurs médias qui ont évoqué une décision des plus hautes autorités de l’Etat. On reproche à M. Beckers de vouloir licencier 900 employés de la filiale algérienne du groupe qatari Ooredoo.
Plus tard dans la journée de mercredi, Ooredoo Algérie avait réagi aux informations relayées par la presse, sans confirmer ou infirmer les informations relatives à l’expulsion ou de l’interpellation de son DG.
L’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo avait nommé le 4 août 2019 Nikolai Beckers, comme nouveau DG, en remplacement du Soudanais M. Abdullatif Hamad Dafallah, avait annoncé le groupe qatari dans un communiqué.