Le vice-président de la Confédération des industriels et producteurs Algériens (CIPA), Adel Bensaci, a indiqué, jeudi, que « 80% du taux de mortalité des petites et moyennes entreprises est dû au défaut de payement ».
Selon Adel Bensaci, « l’investissement ne peut se faire que dans un cadre apaisé où la confiance sera de retour ».
En attendant d’atteindre cet objectif, nécessitant la mobilisation de tous, il a recommandé lors de son passage dans l’émission « L’Invité de la Rédaction » de la Chaine III, des mesures applicables au cours de cette «phase de transition».
Il a estimé qu' »actuellement, il faut consolider nos acquis à travers la consolidation de nos PME et la préservation de l’emploi ».
Plus précis, « avec des mesures ciblées », le représentant de la CIPA il a recommandé « un moratoire, sur la fiscalité et sur les crédits bancaires, applicable aux entreprises du secteur productif », « l’ouverture du secteur de l’énergie et facilité l’accès aux PME » et enfin le règlement de la question des créances des PME, puisque, a-t-il avancé, « 80% du taux de mortalité des petites et moyennes entreprises est dû au défaut de payement ».
Adel Bensaci a indiqué que les avantages accordés aux PME, par le gouvernement, ne sont pas suffisants. Selon lui, l’Algérie qui est « au bord d’une crise, doit aller au-delà de ces mesures prises pour faciliter et encourager l’investissement ».
Le vice président de la CIPA a reproché au gouvernement « sa course à la création de PME » alors qu’il devait plutôt regarder le tissu de PME existant. « Nous avons environs 1 200 000 PME et TPE en Algérie », a-t-il rappelé en appelant à plus de facilités pour protéger les entreprises existantes.