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35è vendredi : quand le Hirak félicite les Tunisiens et aspire à une élection démocratique

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Les Algériens ont entamé le 35è vendredi de manifestation contre le régime en place dans la capitale et dans d’autres régions du pays, en scandant des slogans hostiles au pouvoir, au milieu d’un dispositif de sécurité renforcé. Les manifestants sont toujours résolument opposés à l’organisation d’une élection présidentielle prévue pour le 12 décembre prochain.

En effet, ce 35è vendredi intervient alors que le pouvoir semble déterminé à organiser l’élection présidentielle, puisque le chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah, a réaffirmé son attachement à la tenue des élections dans les délais impartis. Dans une semaine, à savoir samedi 26 octobre, l’opération de collecte de signatures des candidats prendra fin.


Ce vendredi de mobilisation sera aussi l’occasion pour les Algériens qui s’apprêtent à descendre dans la rue, de réaffirmer leur soutien aux détenus d’opinion et politique, d’autant plus que cette semaine a été marquée par plusieurs arrestations et mises en détention provisoire.

Les manifestants ont également saisi cette occasion pour féliciter le peuple tunisien qui a élu dimanche dernier démocratiquement le candidat indépendant Kais Saied, à l’issue d’une élection à deux tours, avec 72,7% des voix.

En Algérie, les préparatifs pour la prochaine élection présidentielle vont de bon train, les tractations continuent et les candidatures farfelues ont réapparu depuis quelques jours. C’est pourquoi, les Algériens restent vigilants et ne tiennent absolument pas à ce qu’on leur vole cette élection, dont ils voient les contours se dessiner, avec un risque de se voir imposer un candidat proche du sérail.

Les Algériens ont maintes fois exprimé leur refus d’une mascarade électorale, dont les résultats déjà biaisés et connus à l’avance, et ce malgré les promesses du président de l’Instance nationale indépendante de l’organisation des élections, M. Mohamed Charfi.

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