Réagissant à ce qui s’est passé avec la députée française, Mathilde Panot, qui a pris part à la marche des étudiants dans la wilaya de Bejaia le mardi dernier, le ministre des affaire étrangère, Sabri Boukadoum, a ainsi considéré ce geste comme une « atteinte à la souveraineté nationale».
Interrogé ce lundi par la presse en marge de la Conférence nationale sur les enjeux de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), Sabri Boukadoum, a affirmé que la députée de La France Insoumise n’a jamais été interpellée. « Il n’y a pas eu d’interpellation », a-t-il martelé.
Le chef de la diplomatie algérienne, a en outre indiqué que la députée française est venue en Algérie « avec un visa touristique et a essayé de faire des choses qui n’ont rien à voir avec le tourisme ».
« Si un parlementaire, un politique ou même un journaliste algérien participait à des manifestations à l’étranger, comment le pays hôte va-t-il le prendre ? »
Le MAE a considéré ce geste comme « une atteinte à la souveraineté nationale ». « Elle est parlementaire en France et non pas en Algérie ».
Pour rappel, Mathilde Panot s’est rendue en Algérie pour porter un soutien au mouvement de protestation que connait le pays. Une action qui lui a été donc interdite par les services de la sécurité nationale. Ces derniers l’ont en effet raccompagnée à l’aéroport l’invitant de quitter le territoire avant la date de son retour. Pour la députée, cet agissement n’est justifié par aucun motif.
