Les petites et moyennes entreprises (PME) kenyanes qui acceptent de s’introduire sur le segment qui leur est dédié sur la Bourse de Nairobi seront exemptées de payer les pénalités et intérêts accumulées sur les arriérés d’impôts des deux années précédant leur introduction, a annoncé le ministre kenyan des Finances, Henry Rotich, le 13 juin.
«Je propose d’introduire une amnistie sur les pénalités et les intérêts liés à tout impôt impayé durant les deux années qui précèdent l’introduction des PME afin de les encourager à rejoindre le marché boursier et à nettoyer leurs registres fiscaux. L’impôt exigible en principal doit cependant être réglé intégralement», a-t-il déclaré.
Au départ, l’Autorité kenyane des marchés de capitaux (CMA) avait proposé une amnistie fiscale intégrale comprenant l’impôt exigible en principal pour les entreprises qui resteront cotées pendant une période minimale de cinq ans.
L’objectif de cette amnistie fiscale est d’inciter les entreprises à s’introduire sur le Growth and Enterprise Market Segment (Gems), le segment dédiée aux PME du Nairobi Securities Exchange.
Ce segment lancé en 2013 n’a pas attiré des nouvelles entreprises depuis 2016. Il ne compte, à ce jour, que cinq sociétés cotées, dont le promoteur immobilier Home Afrika et la société d’investissement Kurwitu Ventures. «La réticence des PME à rejoindre ce segment du marché boursier s’explique essentiellement par les arriérés d’impôts qu’elles traînent», a souligné M. Rotich.
Ecofin