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Zoubida Assoul souhaite l’arrêt du processus électoral et appelle à la négociation

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Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le Progrès (UCP) espère que le chef des Armée, Ahmed Gaid salah, arrête « le processus électoral et qu’il aille vers les négociations », a-t-elle déclaré, samedi dernier, lors d’une conférence-débat qu’elle a animée à Genève, selon le quotidien Liberté.

Elle a appelé le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, à « respecter la Constitution. Ce n’est pas à lui de faire des déclarations toutes les semaines, car l’armée est là pour la sécurité du pays ».

À ce propos, Mme. Assoul souhaite l’organisation « des assises nationales qui permettront à tous les Algériens de s’organiser pour établir une feuille de route. Car la chose la plus urgente est de régler la crise politique et de trouver des solutions pour régler le fonctionnement de toute la gouvernance de l’Algérie », selon le même média.

Évoquant la période de transition, Mme. Assoul explique qu’ « elle permettra d’assainir la situation actuelle, de refaire une Constitution digne de ce nom qui portera l’Algérie pour les 50 prochaines années »

La présidente de l’UCP a souligné, lors de son intervention, « l’urgence d’annuler l’élection du 4 juillet et de dégager les personnes du système ayant ruiné le pays. Car, elles représentent un obstacle pour le changement et la rupture ».

Interrogée sur la nécessité pour le mouvement populaire de désigner des leaders, Mme Assoul a expliqué que « le peuple s’est réapproprié l’espace public, le débat politique. Nous ne devons pas le rompre pour n’importe quelle raison ! Nous préférons laisser le peuple s’organiser naturellement et trouver ses représentants », selon la même source.

Mme. Assoul a par ailleurs indiqué que « cette révolution ne concerne pas seulement la jeunesse, elle est faite par tout le peuple algérien sans discrimination ! Personne ne se doutait que le peuple algérien qu’on qualifiait de violent dans les stades, dans la rue ou même dans la sphère privée allait se comporter d’une manière civilisée et organisée ».

L’avocate et militante pense que « depuis les marches du 22 février, le peuple le fait hors du système politique et du système de gouvernance. À cet effet, il donne le meilleur de lui-même », selon le même média.

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