L’ancien ministre des finances Abderrahmane Benkhlfa a appelé, ce samedi 23 mars 2019, le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner pour désamorcer la situation actuelle que vit l’Algérie qu’il a qualifié de « Statu quo troublant, étouffant et dangereux ».
« Nous nous rapprochons de la fin de mandat du Président sans aucune solution constitutionnelle et acceptée en perspective. C’est stressant et dangereux pour toute la Nation », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
« En tant que citoyen, je renouvelle mon avis qui consiste en la démission du Président, maintenant qu’il a déclaré son incapacité, et au déclenchement du processus constitutionnel d’une élection présidentielle dans les 90 jours après avoir changé le Président du Sénat et la mise en place d’une nouvelle instance indépendante de contrôle des élections », a-t-il ajouté.
Abderrahmane Benkhalfa a estimé que « Les solutions de longue transition et d’instances provisoires compliqueront davantage la situation actuelle; d’autant plus que les arrivistes deviennent nombreux et se confessent pour se repositionner et s’accaparer les instances nouvelles ».
« Les Décideurs sont interpellés devant Dieu et la Nation pour se prononcer rapidement et éviter au pays un enlisement porteur de tous les germes d’une crise institutionnelle », a-t-il averti.
