Accueilla deuxFuite de cerveaux : L’Algérie 105ème sur 125 pays

Fuite de cerveaux : L’Algérie 105ème sur 125 pays

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L’Algérie figure parmi les pays faibles en matière d’initiative ayant pour but de garder ses cadres et talents, selon le dernier classement 2019 établi par Global Talent Competitiveness Index (GTCI).

En effet, l’Algérie qui est classée à la 105ème place sur 125 pays étudiés avec un score de 28.13 sur 100, a du mal à retenir ses talents. Ainsi, selon ce rapport, les cerveaux algériens ont tendance à quitter le pays.

L’Algérie est devancée dans ce classement par le Maroc qui est classé 100ème, le Nigéria 99ème, l’Egypte 97ème, la Tunisie 84ème, ou encore l’Afrique du Sud 71ème, mais, figurent eu aussi parmi les pays qui ont du mal à retenir leurs cadres et talents.

De manière générale, la même source relève que, le continent africain n’arrive pas à retenir ses compétences.

La tête de ce classement est occupée par la Suisse avec un score de 81.82 points. Suivie en deuxième position par le Singapour à la deuxième place et les Etats-Unis 3ème. La Norvège 4ème, le Danemark 5ème. Ces pays, d’après ce classement, sont considérés comme les pays qui gardent leurs talents et leurs compétences.

En bas du classement, on retrouve le Yémen à la dernière place (125ème), la République Démocratique du Congo (TDC) (124ème), ou encore l’Ethiopie (117ème), sont les pays les plus touchés par le phénomène de fuite de cerveaux.

Pour établir son classement, GTCI note les pays étudiés sur une échelle de 0 à 100. Le Zéro étant la plus mauvaise note et le 100 la meilleure note. Il évalue les pays en se basant sur 6 piliers décrivant les politiques, les ressources et les efforts qu’un pays pour développer ses talents et leur compétitivité.

L’indice évalue également dans quelle mesure la réglementation, le marché, les entreprises l’environnement créent un climat favorable au développement et à l’épanouissement des talents.

Rappelons que, en Algérie, le phénomène de fuite des cerveaux s’est accéléré depuis le début des années 2000, où la tendance à quitter le pays par ses talents et compétences à connue une courbe ascendante.

Récemment, le président du Conseil national de l’ordre des médecins, Dr Mohamed Bekkat Berkani, a tiré la sonnette d’alarme quant au nombre de médecin candidats cette année à l’immigration. Il a en effet révélé le chiffre de 4000 médecins qui veulent quitter le pays cette année, en plus des 15 000 médecins qui sont déjà en services en France.

A cela s’ajoute, les centaines d’étudiants en fin de cycles et ayant terminés leurs études en Algérie, qui partent poursuivre leurs études en France ou dans d’autres pays occidentaux plus développés.

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