Les cours du pétrole stagnent lundi, l’attention des investisseurs se détournant de l’Iran et Israël pour se concentrer sur la décision dimanche prochain de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).
Huit pays du groupe, dont l’Arabie saoudite et la Russie, devraient « augmenter leur production de 411.000 barils par jour pour un quatrième mois consécutif », prévoit Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Cette hausse de production fait pression sur les cours du baril avec des « inquiétudes quant à la surabondance de l’offre » lorsque la demande estivale généralement plus élevée commencera à s’estomper, précise l’analyste.
C’est pourquoi, en dépit de réserves de pétrole jugées basses par les analystes, les cours de l’or noir restent stables.
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, perdait à peine 0,01% à 67,76 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,09% à 65,46 dollars.
Le marché se remet également de la forte baisse des cours de la semaine passée, marquée par le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.
« Le risque perçu de perturbation de la production et de l’écoulement du pétrole dans la région du Moyen-Orient a été écarté », assure Tamas Varga, analyste chez PVM, qui observe un retour à un « semblant de normalité ».
L’attention se porte désormais sur les données macroéconomiques. « L’accent est mis cette semaine sur le rapport sur l’emploi aux États-Unis, qui doit être publié jeudi », souligne Arne Lohmann Rasmussen.
Les négociations commerciales des États-Unis avec ses partenaires sont également susceptibles de faire évoluer les cours, souligne l’analyste.
L’administration Trump a fixé au 9 juillet la date limite pour finaliser de nouveaux accords.
Prix du Baril
