Le programme de formation prévoit pour la nouvelle session qui débutera demain dimanche, 282 spécialités couvrant 22 branches professionnelles introduites dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle qui seront sanctionnées par un diplôme de formation et plus de 112 spécialités portant sur les formations qualificatives primaires à court terme sanctionnées par un diplôme de qualification, a annoncé ce week-end, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki au Forum du quotidien El Moudjahid Ainsi, « la rentrée de la formation professionnelle sera marquée cette année par le renforcement de la formation dans les filières à caractère prioritaire à savoir, l’agriculture, l’agro-alimentaire, l’industrie et le tourisme ».
Il est attendu plus de 170.000 nouveaux stagiaires qui rejoindront les 1.230 établissements de formation auxquels 10 nouvelles structures ont été ajoutées outre 25.000 formateurs ».Le ministre a indiqué que « le secteur œuvre en coordination avec les différents opérateurs économiques pour adapter les formations aux besoins exprimés et, par conséquent, faciliter l’employabilité des diplômés en les insérant dans le monde du travail ».
Dans le souci d’accompagner le programme initié par le gouvernement dans la sphère économique, le ministre a révélé que son département ambitionne « de renforcer les spécialités nécessaires au développement socio-économique, très demandées par les jeunes.
Il s’agit en l’occurrence des énergies renouvelables, à savoir, le montage des panneaux photovoltaïques ». D’autres spécialités figurent également parmi les priorités du secteur. Il s’agit, entre autres, du bâtiment et des travaux publics, l’environnement, l’eau, l’hôtellerie, le tourisme, la mécanique et le machinisme ».
Sur ce chapitre, le ministre a mis en exergue, la mise en place « des centres d’excellence dont le secteur a entamé la réalisation pour répondre aux développements technologiques en cours. Ces centres auront pour mission l’adaptation des offres de formation avec les besoins induis par les changements économiques à travers l’introduction de nouvelles méthodes et spécialités dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les services de téléphonie et le numérique ».
Le responsable a fait savoir que « d’autres mesures pour augmenter les capacités de prise en charge de la forte demande des jeunes pour la formation en TS. Ainsi plus de 95 sous-branches ont été ouvertes aux centres de formation professionnelle, sous la supervision pédagogique d’instituts nationaux spécialisés ». Evoquant les établissements privés de formation, M. Mebarki a révélé que « leur nombre dépassait 530 établissements agrées qui offrent plus de 16.000 places de formation ».
Le ministre a mis l’accent sur « la formation par apprentissage, estimant qu’elle était le meilleur mode, dans la formation professionnelle car facilitant l’intégration dans le monde du travail, ajoutant que le nombre des inscris ne dépasse pas les 39 % et le secteur tend à hisser ce taux à 70 % à l’avenir ».Par ailleurs, rien n’est encore perdu pour les retardataires car le ministre a annoncé que « les inscriptions qui ont débuté le 20 février en cours ont été prolongées au 6 mars prochain pour donner la chance aux jeunes désireux de suivre une formation dans les différents établissements relevant du secteur ».
Fatma.H