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Étrangers en Algérie : Ce que prévoit le PLF 2025 pour les tarifs de visas et des cartes professionnelles

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Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, qui sera prochainement débattu au Parlement, prévoit de nouveaux tarifs qui seront appliqués aux frais de visa et de carte professionnelle pour les étrangers souhaitant voyager ou travailler en Algérie.

L’article 48 du PLF 2025 prévoit une taxe pour chaque visa délivré aux étrangers. Par exemple, les visas de sortie définitive ou de sortie et retour coûteront chacun 500 dinars algériens. Pour les visas de régularisation, les tarifs varient en fonction de la durée : 5.000 DZD pour un visa valable un à deux jours, 10.000 DZD pour une validité de trois à sept jours, et ainsi de suite jusqu’à 50.000 DZD pour un visa de régularisation valable jusqu’à 30 jours.

Les visas de prolongation, demandés par les étrangers souhaitant prolonger leur séjour en Algérie, seront également soumis à des droits de timbre. Par exemple, un visa prolongé de 1 à 15 jours coûtera 5.000 DZD, tandis qu’un prolongement de 46 à 90 jours coûtera 20.000 DZD.

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Concernant les cartes professionnelles, indispensables pour les étrangers exerçant une activité commerciale, artisanale, ou libérale en Algérie, le PLF 2025 prévoit dans son article 51, un droit de timbre de 30.000 DZD. En cas de changement de statut professionnel, un droit de 70.000 DZD sera exigé. En cas de perte ou de détérioration de la carte, le remplacement coûtera 15.000 DZD.

« La gestion et le suivi des dossiers ayant trait aux activités exercées par les ressortissants étrangers résidents sur le territoire Algérien, dans le cadre de la législation en vigueur ont révélé le recours de ces derniers au changement de leurs statuts professionnels (étudiant ou travailleur salarié à commerçant par exemple), sans que les services compétents puissent exercer le droit de regard. Ce changement s’opère sans l’acquittement de droits de timbre d’où la nécessité d’instaurer une mesure législative redressant cette situation », explique le gouvernement dans l’exposé des motifs.

Ces nouveaux tarifs entreront en vigueur dès l’approbation de la loi de finances 2025, sous réserve de modifications lors des discussions parlementaires.

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