Une augmentation du capital du Fonds algérien des start-up sera opérée, dans les prochaines jours, pour répondre aux demandes de financement, a annonce, samedi à Alger, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid.
« Le capital du Fonds algérien des start-up sera augmenté, dans les prochains jours, pour mieux répondre aux demandes de financement émanant des start-up », a précisé le ministre, dans une allocution à l’occasion de la journée d’études sur « le financement et l’accompagnement bancaire des projets d’investissement » organisée par l’Agence algérienne de la promotion de l’investissement (AAPI) en collaboration avec l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), rapporte l’agence APS.
Depuis sa création, le Fonds a connu « une intense activité », a rappelé le ministre, soulignant que la diversification de l’économie nationale « nécessite des moyens de financement variés et adaptés à la nature des activités et de l’investissement en matière d’innovation », a-t-il fait savoir.
Le Fonds a été créé en octobre 2020 par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises en coopération avec les six banques publiques avec un capital de 1.2 milliard DA.
Le Fonds offre plusieurs possibilités de financement en fonction de la nature de la startup concernée à savoir un financement à hauteur de 5 millions DA (plafond maximal) pour les start-up en début d’activité, un financement aux entreprises en activité à hauteur de 20 millions DA en sus d’un autre financement de 150 millions DA (plafond maximal) pour les grandes entreprises.
Le financement se fait dans le cadre d’une approche purement économique qui n’exige pas d’intérêts pour les Start-up mais les considère comme partenaires dans le capital risque.
Il a également fait savoir que les micro-entreprises (comptant moins de 10 employés) représentaient 7% du nombre total des entreprises en Algérie, soit une moyenne de 25 entreprises créées pour 1000 Algériens, tandis que la moyenne mondiale est de 45 entreprises pour 1000 citoyens.
Il faudra, donc, « rattraper le retard en encourageant l’entrepreneuriat, notamment au sein des universités, en facilitant la création d’entreprises », a-t-il souligné.
Il a par ailleurs annoncé « le lancement de centres d’entrepreneuriat au niveau des universités dans les prochains jours, en vue de former les futurs porteurs de projets et réduire le taux d’échec des entreprises créées ».