Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a reçu, lundi, l’ambassadeur de la Suisse en Algérie, M. Pierre-Yves Fux, avec lequel il a examiné les moyens d’intensifier la coopération interuniversitaire entre l’Algérie et la Suisse, indique un communiqué du ministère.
Les entretiens entre les deux parties ont porté sur « l’intensification de la coopération et l’échange entre les universités algériennes et leurs homologues suisses dans les domaines prioritaires dans le cadre de la stratégie nationale », précise le communiqué, repris par l’agence APS.
Ainsi, M. Baddari a mis en avant sa disposition à « renforcer et à développer la coopération entre les deux pays à travers le jumelage entre les établissements universitaires algériens et les grandes universités suisses, comme c’est le cas en Europe, et ce en vue d’accroître le niveau de mobilité de nos enseignants et étudiants, d’autant plus que nous tendons à former des étudiants excellents et ouverts aux autres cultures et ce suivant la nouvelle philosophie du secteur ciblant l’excellence et la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ».
Baddari appelle à « ouvrir des annexes des grandes universités suisses » en Algérie »
Le ministre a appelé l’ambassadeur suisse à « ouvrir des annexes des grandes universités suisses pour la formation scientifique et technologique en Algérie ».
Pour sa part, M. Pierre-Yves Fux a d’abord présenté ses vœux au ministre à l’occasion de l’Aid El Fitr avant de souligner « la qualité des relations entre l’Algérie et la Suisse ».
Il a, à cette occasion, exprimé sa satisfaction quant « au rôle de l’Algérie dans le domaine du rayonnement culturel et son ouverture aux cultures ».
La rencontre était également une opportunité pour l’ambassadeur suisse pour exprimer la disposition de son pays à « élargir la coopération entre les établissements universitaires suisses et leurs homologues algériens à travers la signature des conventions de jumelage dans plusieurs domaines notamment l’archéologie, car l’Algérie recèle des sites archéologiques classés mondialement, en sus de s’intéresser à l’astronomie étant donné que le climat de l’Algérie favorise les différentes recherches et études dans ce domaine », conclut la même source.