Le directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), Ahmed Nait El Hocine, a annoncé, ce mercredi, l’acquisition de radar-infrarouges de contrôle de vitesse permettant d’exercer la nuit et l’introduction prochainement de la vidéo-verbalisation, et ce, dans le cadre de la lutte contre les infractions aux règles de la sécurité routière.
S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3, M. Nait El Hocine a fait savoir que ces radars équipés d’infrarouge seront opérationnels à partir du mois du Ramadan.
« La DGSN a acquis des radars de contrôle de vitesse permettant d’exercer de nuit à partir du début de ce mois de Ramadan », a-t-il précisé, en relevant que les accidents liés à l’excès de vitesse « se produisent entre 18h et minuit ».
Le directeur de la sécurité publique à la DGSN a également annoncé la mise en place de la vidéo-verbalsiation. Selon lui, ce dispositif développé par les services techniques de la DGSN est déjà prêt, il ne lui manque que l’ancrage juridique.
Vers la mise en place de la vidéo-verbalisation
« On a veillé à ce que ce dispositif soit introduit dans le projet de loi modifiant et complétant la Loi 01/14 du 19 août 2001 relative à l’organisation de la circulation routière », a-t-il expliqué.
M. Nait El Hocine a indiqué qu’il s’agit d’un système d’exploitation du flux vidéo provenant de la vidéo surveillance pour une verbalisation à distance des contrevenants aux règles de la circulation routière code de la route.
« Les interfaces développées permettent la capture de séquences vidéos lors de la commission d’infractions avec l’identification de la plaque d’immatriculation du contrevenant comme preuve grâce à quoi le système va générer automatiquement un procès verbal électronique qui sera notifié à l’adresse du propriétaire du véhicule », a encore expliqué le directeur de la sécurité publique à la DGSN.
Une fois le projet de loi approuvé, ce système de vidéo-verbalisation sera opérationnel dans certaines villes disposant d’un système de vidéo-surveillance à l’instar d’Alger, Oran, Ghardaia, Ouargla…, avant sa généralisation à l’ensemble des villes du pays.
