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L’Algérie abrite le siège de l’Institut de recherches du GECF

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Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a signé, jeudi, une convention avec le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) pour abriter à Alger, le siège de l’Institut de recherches sur le gaz (GRI) relevant du Forum.

La convention a été signée au siège du ministère par le directeur général des protocoles par intérim du ministère, Omar Boufedji et le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, en présence du secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani a affirmé que l’Algérie en sa qualité de membre fondateur du GECF « a l’honneur d’abriter cet Institut qui s’attellera à trouver des solutions technologiques efficaces et innovantes à même de renforcer la place du gaz naturel dans le processus de transition énergétique ».

« Abriter le siège de GRI en Algérie intervient en signe de reconnaissance et de confiance envers la place et le rôle pionnier de l’Algérie  dans le renforcement du dialogue et de la cohésion entre les pays membres à la faveur de ses efforts visant à consolider le Forum en tant qu’organisation active sur la scène internationale », a-t-il soutenu.

Le secrétaire général du GECF a, pour sa part, déclaré que cette convention vient dans le cadre de l’application de la décision des pays membres d’élargir leur coopération dans le domaine de la technologie à travers la création de l’Institut de recherches sur le gaz comme étant un cadre de coopération scientifique en vue d’échanger les informations, soutenir l’innovation et partager les expertises, les compétences et la formation.

L’Institut de recherches sur le gaz sera « une plateforme de coopération dans le domaine de la technologie et un outil efficace pour développer les partenariats avec les centres de recherche et les universités des pays membres et les centres connexes à travers le monde », a-t-il dit.

Rappelant l’unanimité sur le choix de l’Algérie pour abriter le siège de l’institut, M. Hamel a estimé qu’il  » se veut une reconnaissance du rôle précieux et actif de l’Algérie au GECF et de sa maîtrise des techniques de pointe relatives à l’exploitation du gaz naturel, d’autant plus que l’Algérie est pionnière dans le domaine du gaz naturel depuis 1964 et maîtrise les chaînes de production ».

Dans son allocution, le Secrétaire général a relevé l’importance du gaz naturel dans l’économie mondiale, vu que la demande mondiale en la matière devra croître de 36% à l’horizon 2050, et que sa part devra augmenter dans le mix énergétique mondial, de 23% actuellement à 26% en 2050.

A rappeler que les pays membres ont décidé lors de la 19e réunion du GECF, tenue en octobre 2017 à Moscou , sur proposition de l’Algérie, de créer un Institut de recherche du gaz (GRI) pour les pays du forum en Algérie.

Cette décision a été entérinée lors du sommet des présidents du GECF, tenu en novembre 2017 en Bolivie.

Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008.

Il est actuellement composé de 12 pays membres, en l’occurrence l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Angola, Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, le Mozambique, la Norvège et le Pérou.

Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète.

APS

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