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Céréales : l’Algérie a importé 10,6 millions de tonnes durant la campagne 2021/2022

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Durant la campagne céréalières 2021/2022 (de juin à fin mai), l’Algérie a importé 10,6 millions de tonnes de céréales, contre 13,1 millions de tonnes durant la campagne 2020/2021.

Ces importations sont composées principalement de blé tendre avec près de 6,1 millions de tonnes, de maïs avec 2,6 millions de tonnes (contre 4,8 millions de tonnes durant la campagne précédente), de blé dur avec près de 1,4 million de tonnes et de 571.000 tonnes d’orge.

Ainsi, le total des céréales déchargées durant la campagne 2021/2022 à 10,6 millions de tonnes contre 13,1 millions de tonnes durant la campagne précédente. Cette différence s’explique principalement par la baisse de près de la moitié des importations de maïs.

C’est chiffres sont contenus dans la « Lettre économique d’Algérie n°108 Mai-Juin 2022« , publication bimestrielle du Service Economique Régional d’Alger, de la Direction générale du Trésor français.

La France reste le 1er fournisseur de l’Algérie en blé tendre

Selon la même publication, en tout, 12 pays ont fourni l’Algérie en blé tendre. Bien qu’elle a diversifié ses fournisseurs, après la modification du cahier des charges pour l’importation, la France est restée, durant la campagne 2021/2022, son premier fournisseur en blé tendre avec près de 1,44 million de tonnes, contre 2,2 millions de tonnes la campagne précédente, soit une baisse de 36%, selon la même source.

Durant la même campagne, l’Allemagne était le deuxième fournisseur de l’Algérie en blé tendre avec 1,390 million de tonnes.

Cette campagne a été caractérisée par le recul de la part de l’origine française pour le blé tendre qui demeure néanmoins le premier fournisseur de l’Algérie avec 24% de parts de marché et 23% pour l’Allemagne.

Elle a été également marquée par la montée en puissance de nouvelles origines de Mer Noire, avant le début en février dernier du conflit russo-ukrainien, avec la Roumanie (6%), la Russie (7%) et l’Ukraine (8%) qui totalisent plus de 1,3 million de tonnes, 450.000 tonnes, 400.000 tonnes et 500.000 tonnes respectivement.

La même campagne a été caractérisée par le retour de l’Argentine avec 1 million de tonnes (16% de parts de marché), et « un certain équilibre entre les régions Europe du Nord, Amérique du Sud, Mer Noire et France ». La Pologne représente 7%.

Amélioration des récoltes céréalières en Algérie (campagne 2021/2022)

Selon la même publication, une amélioration de la production céréalières en Algérie est prévue pour cette campagne, marquée par les pluies du printemps, par rapport la campagne précédente qui avait été particulièrement affectée par la sécheresse.

« Il existe également une volonté des autorités d’augmenter le taux de collecte, qui serait cette année de 50% de la production (la moitié de la production restant dans les exploitations, pour les semences et l’autoconsommation) », indique la publication.

La même source estime que le relèvement du prix d’achat des céréales par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) aux agriculteurs, constitue également une incitation qui pourrait entraîner une augmentation du taux de collecte ». Le prix d’achat est passé blé dur est passé de 4500 Da à 6000 Da le quintal pour le blé dur, de 3500 Da à 5000 Da pour le blé tendre, de 2500 Da à 3400 Da pour l’orge et de 1800 Da à 3400 Da pour l’avoine.

« A également été prévu un renforcement de la flotte de camions dédiée au transport des céréales, en particulier dans le Sud », note la même publication, qui précise que « 610 silos et points de stockage sont mobilisés, avec une capacité de stockage de l’ordre de 44,5 millions de quintaux ».

« Le bilan de la récole, qui pourrait se situer entre 2,2 et 3 millions de tonnes, dépendra donc de l’effet de ces facteurs », indique la même source, qui rappelle que « l’Algérie avait atteint un record de 6 millions de tonnes durant la campagne 2017/2018, avant de voir sa production baisser à 3,9 millions de tonnes (2018/2019) et se stabiliser au même niveau en 2019/2020 et chuter fortement, à 1,3 million de tonnes durant la campagne 2020/2021. »

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