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Parc industriel de Larbatache : les problèmes réglés avant fin 2022

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Le parc industriel de Larbatache (Ouest de Boumerdès), créé officiellement en 2012, rencontre toujours des problèmes liés à l’aménagement notamment le raccordement à l’énergie (électricité et gaz).

Géré par l’Agence nationale intermédiaire et de régulation foncière (ANIREF), ledit parc industriel s’étend sur une superficie de 136 ha divisée en neuf sous-zones, réparties en 258 lots fonciers.

Chaque zone est consacrée à une spécialité d’investissement particulière. 208 lots ont été affectés à ce jour en faveur de 148 projets d’investissement, 127 investisseurs ayant obtenu leurs contrats de concession et 47 autres le permis de construction, et trois projets complètement achevés demeurent encore inexploités.

Hier lundi, les ministres de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et de l’Industrie Ahmed Zeghdar, en visite dans la wilaya de Boumerdès, se sont rendus au parc industriel de Larbatache, où ils ont promis de trouver des solutions aux problème de cette zone industrielle.

Les problèmes du parc réglés avant fin 2022

A ce propos, M. Zeghdar a déclaré à la presse que les problèmes dont pâtit ce parc, notamment son approvisionnement en énergie (électricité et gaz), « nous leur trouverons des solutions collectives adaptées, dans les plus brefs délais, en coordination et en coopération avec toutes les parties, y compris les opérateurs industriels dans le domaine ».

« En tant que secteur, notre objectif est de résoudre définitivement les problèmes dont souffre cette région prometteuse et de la meilleure façon afin de la relancer et de l’activer réellement et sur le terrain avant la fin de l’année en cours, d’autant plus que le taux d’avancement des travaux de son réaménagement a atteint 80% à ce jour », ajoute le ministre.

M. Zeghdar estime que ce parc industriel est prometteur compte tenu de la rareté du foncier industriel au niveau national et de sa proximité de la capitale, du port et de l’aéroport, relevant que son département ministériel œuvre à fournir l’accompagnement aux investisseurs, qui ont été négativement affectés par la suspension des opérations d’aménagement de ce parc industriel depuis trois ans.

« Mon message aux personnes concernées est que le processus de récupération du foncier industriel au niveau national se poursuit, car en tant que gouvernement, nous recherchons l’investisseur réel et effectif qui investit réellement dans le domaine, et il existe des procédures administratives à l’amiable et d’autres procédures juridiques dans le processus de récupération de ce foncier », révélant dans ce contexte la récupération de plus de 60 hectares dans la wilaya de Boumerdes à elle seule, affirme le ministre.

Accélérer le raccordement énergétique du parc industriel

De son côté, M. Arkab a insisté sur l’impérative accélération du raccordement du parc industriel de Larbatache, à l’énergie électrique et au gaz naturel dans les plus brefs délais, en prévision de sa mise en exploitation.

Le ministre a déclaré à la presse que « le raccordement énergétique (gaz et électricité) de cette zone industrielle était indispensable pour encourager les investisseurs à réaliser leurs projets ».

Après avoir fait le constat et écouté un exposé sur la situation du parc industriel national de Larbatache, le ministre a estimé que le non approvisionnement de cette zone industrielle en énergie électrique et en gaz naturel « compte parmi les problèmes obstruant la mise en exploitation effective et totale du parc », soulignant l’importance de « la coordination entre les différents secteurs concernés et les investisseurs pour accélérer le raccordement de la zone en énergie, en application des recommandations y afférentes du Premier ministre ».

Pour remédier à ce problème, le ministre a cité la formation d’un groupe de travail représentant la wilaya et les différents départements ministériels concernés qui s’attellera dès la semaine prochaine à l’examen et à la proposition des solutions possibles, et leur application progressive dans un délai n’excédant pas 4 mois, d’autant que le Gouvernement « a exprimé sa disponibilité à prendre en charge l’aspect financier du problème ».

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