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Gaz : l’Algérie demeure le premier fournisseur de l’Espagne

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Entre janvier 2021 et janvier 2022, l’Espagne a importé 41,4% de ses besoins en gaz de l’Algérie, qui demeure ainsi le premier fournisseur de ce pays.

C’est ce que révèlent les statistiques de « Cores » (Strategic Reserves of Petroleum Products Corporation), organisme public espagnol, sous la tutelle du ministère de la Transition écologique. Cores a mis à jour les statistiques des importations espagnoles de pétrole et de gaz au 31 janvier 2022.

Selon ces statistiques rapportées par la presse espagnole, les Etats-Unis sont le deuxième fournisseur de gaz de l’Espagne, avec une part de 16,9% du total des importations espagnoles. La Russie est le quatrième fournisseur, avec 8,7%

Le journal espagnol El Pais souligne que l’Espagne est actuellement en brouille avec l’Algérie, en raison du revirement de la position du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental, en apportant son soutien au plan d’autonomie marocain pour ce territoire occupé.

Dès l’annonce du changement de position du gouvernement espagnol, dirigé par Pedro Sanchez, l’Algérie a rappelé son ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat.

« Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara occidental, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat », a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.

Le journal espagnol a indiqué que « l’invasion russe de l’Ukraine a, une nouvelle fois, montré la forte dépendance énergétique de l’Espagne, qui produit à peine 0,2 % des ressources qu’elle consomme. »

Une situation qui contraint l’Espagne « à importer du pétrole brut et du gaz d’autres pays et à être soumis à d’éventuelles tensions d’approvisionnement et de prix si les pays producteurs subissent des récessions économiques (Venezuela), des conflits armés (Russie) ou des conflits régionaux (Qatar) », selon le même média.

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