AccueilActualitéNationalRétention de médicaments : des établissements de distribution mis en demeure

Rétention de médicaments : des établissements de distribution mis en demeure

Date:

- Advertisement -

Vingt mises en demeure ont été adressées à des établissements pharmaceutiques de distribution pour rétention de médicaments inscrits dans le protocole de traitement de la Covid-19, a indiqué jeudi le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué.

« Dans le cadre de la lutte contre les pratiques illégales de spéculation, de rétention ou de ventes concomitantes et en vue de garantir la disponibilité et l’approvisionnement continu des pharmacies d’officine en produits pharmaceutiques inscrits au protocole thérapeutique de la Covid-19, les équipes d’inspection, relevant de l’Inspection générale du ministère de l’Industrie pharmaceutique (MIPH) et celles relevant des brigades mixtes ministère du Commerce-MIPH, ont renforcé et intensifié les opérations d’inspection durant la période allant du 29 janvier au 02 Février 2022 », selon la même source.

Ainsi, ajoute-t-on, « 32 opérations d’inspection ont été diligenté en direction des établissements pharmaceutique de distribution au Centre, à l’Est et à l’Ouest du pays, où il a été constaté le non-respect des dispositions de la réquisition du 18 janvier 2022 ainsi que la rétention d’une importante quantité de médicament anti-Covid 19 notamment d’Enoxaparine et de Paracétamol et pour lesquelles 20 mises en demeure ont été prononcées ».

Le MIPH a noté que « les quantités retenues ont été ventilées vers les pharmacies d’officine, 48 heures après les mises en demeure, selon le constat établi par les inspections menées ce jeudi 03 février 2022 ».

Les inspections ont également procédé à la fermetures provisoire de deux d’établissements pharmaceutiques de distribution « Sarl Attiryak Pharm » à Constantine et « Société Emir pharmaceutique » à Alger pour non respect de l’obligation de mise à la disposition des officines, de toutes les quantités disponibles en stock, dans un délai maximum de 48 heures et ainsi que pour pratique commerciale illégales, à savoir la vente concomitante et vente dites par packs, ajoute le communiqué.

Le ministère a rappelé, dans ce cadre, qu’une boite mail ([email protected]) est mise à la disposition des pharmaciens d’officine victimes de ces pratiques commerciales illégales pour qu’ils puissent porter directement leurs réclamations à la connaissance des services de l’Inspection générale relevant du ministère.

APS

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles