Le groupe pharmaceutique public Saidal a lancé, le 29 septembre dernier à Constantine, la production du vaccin anti-Covid-19 « Coronavac » de la firme chinoise Sinovac, lequel devra être commercialisé en début 2022.
S’agissant de la quantité de ce vaccin qui sera produite, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Aderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, s’est exprimé à ce sujet. devant les membres de la Commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN).
En effet, le ministre a faot savoir, mardi à Alger que « le Groupe Saidal envisage de produire 96 millions de doses/an du vaccin anti-Covid-19 », assurant que le Groupe se dit prêt à « adapter la quantité de ce vaccin aux besoins nationaux, dans la perspective de se lancer dans l’exportation vers les pays africains ». La production locale du vaccin « permettra d’économiser 60% des recettes d’importation », a-t-il expliqué, selon l’agence APS.
Production d’oxygène, facture d’importation de médicaments…
Quant aux mesures prises et des acquis réalisés à l’échelle nationale dans la riposte au Coronavirus, M. Benbahmed a fait remarquer que la production de l’oxygène était passée de « 140.000 litres/jour avant la crise sanitaire, à 555.000 litres/jour actuellement, une quantité qui dépassera d’ici juin prochain 1.076.000 litres/jour ».
Par ailleurs, le ministre a indiqué que la facture d’importation des médicaments avait réduit en 2021 de 800 millions Usd par rapport à 2019, alors que la production nationale a évolué d’un (1) milliard Usd durant la même période, expliquant que « les laboratoires étrangers producteurs et fournisseurs d’insuline ont été convaincus de réduire les prix de 20%, ce qui permettra d’économiser 10 milliards Da/an ».
Depuis l’installation du comité économique intersectoriel en janvier 2021, « il a été procédé à la révision des prix de 1.654 médicaments, et l’enregistrement, pour la première fois, de 38 biosimilaires et 16 génériques, outre la production de 83 médicaments localement », a assuré M. Benbahmed, ce qui « permettra d’économiser au moins 30% des recettes ».
Evoquant la nouvelle politique pharmaceutique réglementaire inscrite dans le cadre de la réforme du secteur de l’Industrie pharmaceutique, le ministre a fait état de « l’élaboration de 20 décrets exécutifs, dont 12 ont été publiés, et 39 arrêtés ministériels, dont 28 publiés, le reste étant en cours d’examen au niveau du Secrétariat général du Gouvernement (SGG) ».