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Pr Noureddine Smail (DG de l’INSP) : « Le reconfinement total n’est pas à l’ordre du jour »

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Le Directeur général de l’Institut national de la santé publique (INSP), le Professeur Noureddine Smail, a indiqué, ce jeudi 19 novembre 2020, que le reconfinement total « n’est pas à l’ordre du jour ».

« La situation épidémiologique évolue, les moyens d’observation et de contrôle évoluent avec elle aussi », a relevé le Pr Noureddine Smail qui intervenait ce matin sur les ondes de la radio Chaîne III. Il a ajouté qu’au regard de l’évolution de la pandémie « on n’est pas, toutefois, dans une situation qui impose d’aller vers un reconfinement total et sévère de la population ».

Selon le DG de l’INSP « le reconfinement total n’est pas à l’ordre du jour », car, malgré cette courbe ascendante des cas contaminés « la situation n’exige pas une telle option ». Il a estimé que les mesures supplémentaires prises récemment sont « suffisantes ».

Concernant les revendications des organisations des parents d’élèves de fermer les écoles en raison de la recrudescence de la pandémie, le DG de l’INSP a affirmé que le Conseil scientifique était à l’écoute de ces revendications. Il a ajouté, cependant, que « les échos que nous avons montrent que les enfants ne sont pas beaucoup touchés et il n’y a pas beaucoup de craintes pour les enfants ». Selon lui, le virus n’est pas « agressif » pour les enfants mais ils sont porteurs et peuvent contaminer les autres ».

Relevant un relâchement dans l’application des mesures barrière notamment le port du masque, ce qui a conduit à l’augmentation des cas de contamination par le coronavirus, le Pr Noureddine Smail a également impliqué le froid. « Au début de l’épidémie, nous avons su après que le virus ne survivait pas au-delà de 20°C et qu’il ne résistait pas à la chaleur et qu’à moins de 20° il était agressif ».

Evoquant la fiabilité des chiffres communiqués chaque jour, le Pr Noureddine Smail a indiqué : « Quand le Docteur Fourar annonce les chiffres dans l’après-midi, il précise bien que c’est ‘les cas confirmés’. Tous les collègues seront bien d’accord avec moi, il n’y a pas un autre examen qui confirme le virus que la PCR. Il n’y a rien d’autres. » a-t-il dit en affirmant qu’au niveau de l’INSP, les résultats du diagnostic avec les scanners sont analysés.

« Nous considérons qu’il faut agir avec précaution et il faut donner ce dont on est sûr », a estimé le Pr Noureddine Smail qui a indiqué qu’il y a des gens qui peuvent aller jusqu’à proposer une autre façon d’évaluer la situation en se rendant dans les pharmacies et de comptabiliser le nombre de médicaments de covid-19 vendu par jour. « De là, les chiffres peuvent augmenter, sachant que toute vente de ces produits n’est pas nécessairement liée à la covid », a-t-il expliqué.

Le professeur explique que le protocole de diagnostic de la maladie dont dispose l’Algérie via les pôles de dépistage de la covid-19 pour pouvoir établir le bilan quotidien qui renseigne sur l’évolution de la maladie se fait, selon trois modèles de déclaration des cas atteints,  à savoir : -Cas confirmés par la PCR qui est l’examen du coronavirus le plus fiable. -Cas confirmés par le scanner, option d’urgence. -Cas déclarés en pharmacie ou par la personne elle-même.

Il n’en demeure pas moins, a-t-il affirmé, que le test par PCR reste le diagnostic le plus efficace

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