Le Secrétaire au Bureau des Contentieux de l’ONU à Genève, Issam Al Muhammadi, a indiqué que la plainte introduite par des activistes politiques algériens à l’encontre des autorités algériennes avait été rejetée 24h après son dépôt et examen de son contenu par les délégués juristes du Bureau.
La plainte a été rejetée pour plusieurs motifs, notamment « le contenu non conforme aux rapports de l’organisation des droits de l’Homme en Algérie, certains signataires ayant des antécédents judiciaires, tous les signataires ne sont pas résidents en Algérie depuis une période de 10 années et les initiateurs de la plainte sont détenteurs d’une double nationalité, dont certains n’ont même pas la nationalité algérienne », a expliqué le Secrétaire égyptien, avant-hier, sur les ondes de la Radio Monte Carlo internationale.
« L’ONU et les organisations des droits de l’Homme étudient les dossiers et les plaintes après une évaluation minutieuse et approfondie par des juristes issus de plusieurs pays membre de l’ONU », a-t-il souligné.
L’ONU, a-t-il encore précisé, « s’appuie sur les rapports de ses antennes dans les pays et non sur ceux émanant de partis ou mouvements opposants, car leurs désaccords avec les régimes de leurs pays relèvent des affaires internes ».
En conclusion, M. Al Muhammadi a affirmé que « le rejet de la plainte reflète le classement de l’Algérie parmi les premiers pays arabes où la liberté d’expression et la protection des droits de l’Homme sont consacrées ».
APS