Lors d’une rencontre organisée jeudi à Alger avec les opérateurs économiques, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu sur la 4ème édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui s’est tenue en septembre dernier dans la capitale. Selon lui, cette manifestation a été « l’occasion pour les opérateurs économiques, publics et privés, de prouver que l’économie nationale est sur la bonne voie ».
La rencontre, tenue au Centre international de conférences « Abdelatif-Rahal », avait pour but de capitaliser sur les acquis de cette foire. Le président Tebboune a rappelé que « l’Etat fort est celui qui dispose d’une économie forte, d’une armée forte et d’un peuple conscient et nationaliste ». Il a tenu à remercier « tous ceux qui se sont mobilisés pour donner une image honorable de notre pays, qui a accueilli, une semaine durant, cette manifestation largement suivie en Afrique et dans le monde », en mettant en avant « les efforts des cadres du secteur du commerce extérieur et l’accompagnement permanent du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et des services de sécurité, qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme ».
Pour le chef de l’État, le succès de l’événement est le résultat d’un travail collectif : « le fruit de la mobilisation collective de tous les secteurs, et des partenaires étrangers ». Il a souligné que « les transactions réalisées sont le fruit d’une mobilisation collective, ayant attiré les acteurs économiques et les partenaires africains et internationaux en Algérie ».
D’après lui, « cette Foire, qui a été une véritable opportunité pour les opérateurs économiques, d’Afrique et d’ailleurs, de découvrir l’Algérie, a enregistré des chiffres sans précédent dans l’histoire de cette manifestation, des chiffres qui permettent d’affirmer que l’édition d’Alger a connu un succès dépassant toute attente ». Les nombreux contrats signés témoigneraient, selon lui, du fait que « les partenaires ont trouvé dans notre pays un climat d’investissement propice, et ce grâce aux industriels et aux jeunes entrepreneurs porteurs de projets ».
Le président Tebboune a ajouté que « la Foire était un véritable catalyseur permettant d’envisager la promotion de domaines plus vastes dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme, et de concrétiser davantage d’initiatives d’investissement ». Il a rappelé que l’Algérie avançait vers « une économie diversifiée et compétitive, exempte de contraintes bureaucratiques », en s’appuyant notamment sur la création de petites et moyennes entreprises et de start-up.
Cette dynamique, a-t-il insisté, doit se poursuivre à travers le renforcement des exportations hors hydrocarbures. Il a aussi invité les opérateurs à aller au-delà des promesses faites : « concrétiser leurs engagements dans les contrats conclus lors de la 4e édition de la foire, d’accroître l’efficacité et d’exploiter toutes les opportunités économiques offertes en Afrique ».
En s’adressant directement aux acteurs économiques, il a été clair : « la crédibilité de l’Etat est au dessus de toute considération », appelant les entreprises, publiques comme privées, à « honorer leurs engagements, au niveau national et envers les partenaires étrangers ».
Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de développer la production en quantité et en qualité pour être compétitif sur les marchés internationaux. Selon lui, certaines filières pourraient même fonctionner « en adoptant un système de roulement à trois équipes, notamment pour la production des produits à forte demande ».
Il a réaffirmé que « il n’y a aucune distinction entre les opérateurs publics et privés », insistant sur le fait que tous portent la même responsabilité dans le développement national. L’État, de son côté, promet de continuer à offrir un accompagnement adapté, notamment par des solutions de financement et d’autres mesures de soutien destinées à ceux qui souhaitent élargir leurs activités.
« L’Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l’enseignement »
Le président Tebboune a réaffirmé l’attachement de l’Etat à la gratuité de l’enseignement, renouvelant son engagement à préserver le caractère social de l’Etat. Il a précisé que « l’Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l’enseignement », en dépit du poids financier que celle-ci représente pour le budget de l’Etat.
Il a, en outre, mis en exergue les acquis importants réalisés grâce aux efforts consentis par le pays dans le domaine de l’enseignement, rappelant notamment les efforts considérables ayant permis d’éradiquer l’analphabétisme en Algérie, « alors qu’il avoisinait les 90% au lendemain de l’indépendance ».
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