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Le Gouvernement interpellé sur les retards de livraison et le contrôle technique des véhicules importés

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Deux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adressé des correspondances aux autorités au sujet des difficultés rencontrées par les citoyens pour récupérer et faire contrôler leurs véhicules importés, neufs et de moins de trois ans. Les deux correspondances ont été relayées ce jeudi 21 août par l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (APOCE) sur sa page Facebook.

Dans une correspondance datée du 18 août, le député Belkhiri Rabah a interpellé le Premier ministre, Nadir Larbaoui, sur le « retard excessif » dans la livraison des véhicules importés arrivés dans les ports algériens mais non libérés dans des délais raisonnables.

« J’ai l’honneur de porter à votre attention la présente correspondance, qui traduit une profonde inquiétude exprimée par un grand nombre de citoyens au sujet des retards excessifs dans la livraison des véhicules importés, arrivés effectivement dans les ports algériens mais non libérés dans des délais raisonnables », a écris le parlementaire.

Et de souligner : « Cette situation entraîne non seulement des désagréments matériels et psychologiques, mais aussi financiers. » « Après un long et pénible parcours entre bureaux, administrations et ports, les citoyens se retrouvent dans l’incapacité de récupérer leurs véhicules. Ils se voient en outre contraints de payer des amendes financières pour retard de récupération de leur véhicule, après dix jours, alors que les causes de ce retard sont totalement indépendantes de leur volonté », a-t-il relevé.

Il a identifié deux causes principales à ces retards : « la lenteur des procédures douanières et la complexité du parcours administratif » ainsi que « le nombre limité d’experts des mines chargés d’examiner les véhicules ». Le député a conclu en rappelant « qu’auparavant, les procédures adoptées étaient plus souples et équitables : le citoyen pouvait récupérer directement son véhicule à son arrivée au port et compléter ensuite les formalités administratives. Aujourd’hui, le nouveau dispositif oblige les citoyens à attendre plusieurs jours et à payer des amendes injustifiées, ce qui alourdit leur charge financière et morale, sans raison réglementaire claire. »

Trois jours plus tard, ce jeudi 21 août, le député Berriche Abdelkader a de son côté adressé une correspondance au ministre d’Etat, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables. Il a attiré l’attention sur les difficultés liées au contrôle technique des voitures importées.

« Sur la base des plaintes répétées exprimées par les citoyens et de la grande difficulté rencontrée dans les procédures du contrôle technique des véhicules neufs et de moins de trois ans importés dans la wilaya d’Alger, j’ai l’honneur de vous saisir afin d’intervenir pour faciliter ces procédures », a-t-il écris.

Le parlementaire a noté que « la wilaya d’Alger ne dispose que d’un seul centre de contrôle, situé à Caroubier, qui reçoit quotidiennement plus de 2 000 véhicules, alors que sa capacité maximale de traitement ne dépasse pas 100 véhicules par jour. » « Cette situation entraîne un déséquilibre important, provoque de longues files d’attente et oblige de nombreux citoyens à passer des nuits entières dans leurs véhicules, dans des conditions difficiles, pour pouvoir effectuer le contrôle technique assuré par les ingénieurs des mines », a-t-il fait remarquer.

Selon l’APOCE, les deux parlementaires demandent au Gouvernement « une intervention urgente pour accélérer le rythme de dédouanement et simplifier les procédures » ; « Augmenter le nombre de points de contrôle et de vérification technique » ; « Renforcer les ressources humaines spécialisées dans l’examen des véhicules » ; « Prolonger les horaires de travail jusqu’à 19h00 afin de traiter un plus grand nombre de dossiers » ; « Réviser le système des amendes imposées aux citoyens en cas de retard administratif » ; « Revenir à des procédures plus souples et équitables, comme cela se faisait auparavant » ; « Garantir une transparence et une équité réglementaire protégeant le citoyen des charges injustifiées ».

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