L’opération d’importation d’un million de moutons en prévision de l’Aïd El Adha, prévu début juin prochain, a été au menu de la réunion du Conseil des ministres, présidée ce dimanche 23 mars par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Lors de cette réunion, les résultats de la consultation internationale relative à l’importation de bétail à l’occasion de l’Aïd al-Adha a été abordée, selon le communiqué du Conseil des ministre, précisant que « le président de la République a approuvé l’importation d’un million de têtes de bétail en prévision de l’Aïd al-Adha. »
« Ces opérations d’importation seront exonérées de tous les droits et taxes, ce qui rendra leurs prix accessibles à nos concitoyens », indique la même source, et d’ajouter : « Les offres de trois pays répondant au cahier des charges algérien, notamment en ce qui concerne les exigences sanitaires relatives au bétail destiné au sacrifice, ont été acceptées. »
La décision d’importation d’un million de tête de bétail pour l’Aïd El Adha a été annoncée lors du Conseil des ministres du 9 mars. Pour les pays qui vont fournir l’Algérie, une partie sera importée d’Espagne, comme annoncé par le président Tebboune, lors d’une entrevue avec des médias nationaux diffusée samedi soir.
Une partie devrait provenir de Roumanie. Citant l’Autorité nationale de santé vétérinaire pour la sécurité alimentaire de Roumanie (ANSVSA), l’agence de presse roumaine ACTMedia a rapporté le 11 mars que l’Algérie « est intéressée d’importer jusqu’à 300.000 moutons » de Roumanie.
Selon la même source, une rencontre a eu lieu entre le directeur de l’ANSVSA, Alexandru Bociu, et l’ambassadeur d’Algérie en Roumanie, Abdelmadjid Naamoune, pour discuter de cette question. L’Algérie avait déjà importé 30.000 moutons de Roumanie en 2024.
Lutte antiacridienne : les instructions du président Tebboune
Par ailleurs et concernant le plan préventif contre un risque potentiel d’invasion de criquets aux frontières sud, le président Tebboune a souligné que « l’Algérie est un pays pionnier dans la lutte contre les criquets et qu’elle dispose de toute l’expertise et expérience nécessaires pour les éradiquer. »
Il a ordonné « de prendre toutes les dispositions et mesures de précaution et de vigilance extrême, sans relâche, en vue de faire face aux essaims de criquets aux portes des frontières de manière anticipative, pour les éradiquer et empêcher leur avancée. »
« D’organiser une réunion préparatoire et de coordination dans une wilaya du Sud pilote pour aboutir à un plan efficace, en s’appuyant sur les expertises des spécialistes du Sud », et « de coordonner étroitement avec le ministère de la Défense nationale dans toutes les étapes du plan de lutte. »
