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L’Algérie compte 2000 exportateurs

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L’Algérie compte actuellement 2.000 exportateurs. Le chiffre a été annoncé mercredi par El Houari Abdelatif, sous-directeur chargé du suivi et de l’appui des exportations au ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. « La dernière statistique datant de janvier dernier montre que le nombre d’exportateurs algériens a augmenté à près de 2.000 exportateurs alors que leur nombre ne dépassait pas 200 » il y a quelques années, a-t-il précisé lors de son passage à la radio Chaîne 1.

Les produits algériens sont exportés actuellement vers plus de 120 pays à travers le monde, selon El Houari Abdelatif, qui a indiqué que l’Algérie vise cible le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Europe, l’Australie, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique et prochainement le Royaume-Uni. Il a expliqué que les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle approche en matière de de commerce extérieur en encourageant et l’accompagnement des exportations des produits les plus demandés.

« L’Algérie se concentre sur les marchés arabes et africains, en raison de la facilité d’accès à ces régions, de la compétitivité des produits algériens, ainsi que de la proximité géographique. De plus, elle profite des avantages offerts par la zone de libre-échange africaine, entrée en vigueur en 2024 et regroupant actuellement 30 pays, ainsi que par le marché commun arabe », a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : « Il existe des filières prometteuses dans le domaine des exportations, notamment l’industrie et les produits agroalimentaires, tels que les agrumes, les fruits, les dattes, les tomates, les oignons, ainsi que les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. L’industrie électrique est également un secteur clé, en particulier dans la production d’équipements électriques, de transformateurs et de turbines. »

El Houari Abdelatif a fait savoir que 10 % du volume des exportations algériennes sont destinées aux pays du continent africain, un pourcentage qui ne répond pas aux ambitions du pays. « Nous aspirons à ce que l’Algérie devienne un moteur des échanges commerciaux avec le continent, surtout après l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange africaine en 2024 », a-t-il dit, en soulignant que des perspectives prometteuses s’offrent aux entreprises algériennes, notamment grâce aux exonérations douanières approuvées jusqu’à présent par 30 pays.

Evoquant le commerce de troc, il a précisé qu’il « se pratique actuellement avec des pays africains voisins, mais reste limité aux zones frontalières. » Il a ajouté en outre que la priorité est d’augmenter le volume des exportations afin d’améliorer les revenus en devises étrangères, un défi majeur que l’Algérie cherche à relever à l’avenir.

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