Aucun cas de décès ni de contamination par le nouveau variant « Omicron » n’a été enregistré en Algérie, appelant les citoyens à se faire vacciner pour renforcer la prévention et la protection collective, a indiqué, vendredi à Alger, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.
« Les analyses effectuées par l’institut Pasteur en coordination avec les experts ont démontré qu’aucun décès ou infection par le nouveau variant n’a été enregistré », a affirmé Benbouzid, dans une déclaration à la presse à l’issue de sa participation à une rencontre organisée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme à l’occasion de la Journée internationale des volontaires, estimant qu’il n’y a pas lieu de craindre ce nouveau variant, car moins dangereux que le Delta, selon les experts, rapporte l’agence APS.
Faible engouement des citoyens pour la vaccination
Regrettant le faible engouement des citoyens pour l’opération de vaccination, le ministre de la Santé a qualifié de « très faible » le taux de 27% de personnes vaccinées par rapport aux doses de vaccin disponibles.
M. Benbouzid a annoncé, à cet égard, le lancement, la semaine prochaine, d’une campagne de vaccination de grande envergure, et ce, en coordination avec le ministère de l’Education nationale et d’autres secteurs concernés au profit des employés et des enseignants des établissements éducatifs du cycle primaire », soulignant que la vaccination est « le meilleur moyen de protéger la santé des citoyens contre cette pandémie ».
Aucune décision n’a été prise sur la vaccination des enfants
Par ailleurs, M. Benbouzid a indiqué que « quelques cas d’infections au Coronavirus ont été enregistrés dans les établissements éducatifs », appelant à l’intensification des efforts et au respect du protocole sanitaire pour faire face à la pandémie.
Concernant la possibilité de recourir à la vaccination des enfants, le ministre a précisé que le principal objectif est de vacciner le plus grand nombre possible de citoyens adultes, relevant que « le comité scientifique avait étudié cette question hier (jeudi NDLR) avec des experts, et aucune décision n’a été prise, en attendant la décision de l’Organisation mondiale de la santé ».