Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Fawzi Derrar, a indiqué, ce lundi, que le variant de la Covid-19 « Omicron » sera « un problème majeur aux environs de février et mars » prochains.
« Il ne faut pas se tromper de cible. Actuellement la cible c’est le variant Delta », a-t-il dit sur les ondes de la radio chaîne 3. Et d’ajouter : « A côté, il y’a une menace émergente, l’Omicron, qui, d’après les données de modalisation, sera un problème majeur aux environs de février mars ».
Insistant, particulièrement sur l’urgence de revenir aux « mesures préventives essentielles, telle que la vaccination », le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie a expliqué que le vaccin reste le meilleure moyen pour se prémunir contre le virus, tout en reconnaissant que son efficacité contre le variant Omicron n’est pas encore prouvée scientifiquement.
« On n’a pas encore les données. On essaye de tester, à présent, l’activité neutralisante des serums vaccinaux contre les souche de l’Omicron et on aura les résultats dans une ou deux semaines », a-t-il précisé, en affirmant, toutefois, que la vaccination reste « bénéfique quel que soit le scénario, parce que l’immunité résiduelle qui persiste après une vaccination peut protéger contre les formes graves ».
Saluant la décision du ministère des transports qui a adopté le « pass sanitaire » pour les transports maritimes, Fawzi Derrar a appelé à sa généralisation pour « ramerner l’adhésion vaccinale » parce qu’il s’agir de protéger la population et de faire face au variants de la Covid-19 qui vont apparaîttre à l’avenir.