Quatre-vingt (80) étudiants algériens rapatriés de Chine en janvier 2020 en raison de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), sont coincés en Algérie et leur bourse suspendue.
Selon Le Quotidien d’Oran, qui a rapporté l’information dans son éditions de ce lundi 27 septembre 2021, ces étudiants sont lauréats du concours national des majeurs de promotion pour l’étude doctorale dans en Chine. Ils ont été rapatriés il y a plus de 20 mois de Chine vers l’Algérie. Ces universitaires ont décidé d’adresser une lettre au président de la République pour intervenir et débloquer leur situation.
Le même journal a indiqué que les étudiants, signataires de la lettre, ont expliqué que depuis l’interruption de leurs études en Chine, ils ne disposent d’aucun revenu étant donné que leur bourse a été suspendue en plus du gel de leur carte de sécurité sociale. Ils ont également souligné que leur situation actuelle ne leur permet pas de travailler ou de percevoir leur bourse étant résident dans le pays. L’autre problème qui se pose pour ces universitaires est l’expiration du délai des locations pour certains et l’obligation de payer les loyers en attendant l’ouverture des frontières.
En plus de cette lettre adressée au chef de l’Etat, rapporte encore la même source, ces doctorants ont également envoyé des e-mails à tous les services concernés, dont le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les universités chinoises dans lesquelles ils sont inscrits et à l’ambassade d’Algérie en Chine. Ils leur demandent de trouver une issue à leur situation en menant des discussions avec les autorités chinoises pour un éventuel retour en Chine et la poursuite de leurs recherches qui pour la plupart ne peuvent s’effectuer qu’en présentiel, a expliqué le journal.
Selon ces universitaires, aucune suite n’a été donnée à leurs doléances et aucune solution n’a été proposée suite aux réunions qui ont été organisées avec les représentants du ministère de l’enseignement supérieur en visioconférence et en présentiel, rapporte encore Le Quotidien d’Oran, qui a précisé que lors de ces réunions, les étudiants avaient proposé une solution alternative dans le cas où le retour en Chine serait impossible qui consiste en l’orientation des doctorants, qui ne sont pas très avancés dans leurs recherches, vers un nouveau pays et débloquer ainsi leur bourse et leur carte de sécurité sociale. Une proposition restée sans suite jusqu’à présent.