Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, a indiqué, ce jeudi, que les entreprises activant dans la production et le transport de l’oxygène liquide sont réquisitionnées afin de pouvoir satisfaire la demande de toutes les structures hospitalières.
Dans une déclaration postée sur la page Facebook du ministère, M. Benbahmed a précisé : « Les ministères de l’Industrie et de l’Industrie pharmaceutique ont réquisitionnées l’ensemble des moyens de production et de transport de l’oxygène liquide, qui seront désormais coordonnés par une cellule au niveau du Premier ministère pour pouvoir acheminer l’oxygène vers toutes les structures hospitalières ».
Selon le ministre, il ne s’agit pas seulement de produire de l’oxygène, mais aussi de le transporter dans un « pays continent ». « Au vu du maillage formidable d’infrastructures hospitalières, il faut pouvoir contenter tout le monde », a-t-il expliqué.
L’Algérie produit près de 430.000 litres par jour d’oxygène liquide
L’Algérie produit actuellement près de 430.000 litres par jour d’oxygène liquide, soit le triple de la production moyenne en 2020, a fait savoir le ministre, en ajoutant que cette quantité représente près 400 millions de litres d’oxygène gazeux, ce qui permet de prendre en charge des dizaines de milliers de malades.
M. Benbahmed a annoncé, également, une hausse prochaine de la production d’oxygène liquide avec l’entrée en activité de nouveaux intervenants qui « ont quasiment fini leurs installations et qui devraient être opérationnels dans les semaines à venir ».
Importation prochaine de 6000 concentrateurs d’oxygène
Et au-delà de ces capacités de production, de nombreuses opérations d’importation de concentrateurs d’oxygène ont été introduites, a révélé le ministre. Ainsi, près de 6.000 concentrateurs devraient être importés dans les semaines à venir dont près d’un millier dans les jours qui viennent, a-t-il précisé.
Cela devrait permettre de pallier le problème des malades qui sont oxygénés à domicile ou dans des lieux qui ne bénéficient pas d’infrastructures d’oxygénothérapie, a indiqué M. Benbahmed.