Afin d’améliorer davantage le réseau de l’internet mobile, de nouvelles bandes de fréquences seront libérées, après celles octroyées aux trois opérateurs de téléphonie mobile en 2020.
C’est ce qu’a fait savoir, mercredi, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, dans une déclaration faite à l’agence APS. « Je me suis engagé avec les trois opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) afin de leur attribuer de 20 à 30 Mégahertz de manière équitable sur la bande de fréquence de 2300 MHz qui est considérée par le CNR comme la plus privilégiée », a indiqué Brahim Boumzar lors d’une réunion d’évaluation de la mise en œuvre du plan sectoriel dans son volet téléphonie mobile pour le premier trimestre de 2021.
Expliquant que cette réunion, ayant regroupé les représentants des trois opérateurs de la téléphonie mobile, avait pour but d’évaluer l’impact de l’exploitation, sur le terrain, des bandes de fréquences (15 MHz distribuées équitablement, entre ces entreprises) il y a 7 mois. Le ministre a fait part de sa « disposition à négocier avec les parties prenantes pour libérer d’autres spectres de fréquences et les mettre à la disposition des opérateurs mobiles, « à condition, a-t-il souligné, qu’ils s’engagent à investir davantage et à déployer ces spectres dans les meilleurs délais afin d’offrir une meilleure qualité de service et un meilleur débit ».
« Nous avons pris nos responsabilités, l’année dernière, en libérant une quantité de spectres de fréquences, nécessaire pour améliorer la qualité de service », a-t-il ajouté, estimant que cela a permis une « amélioration considérable de la qualité du débit internet mobile ».
Il a fait savoir qu’il a rappelé aux différents opérateurs leurs droits et obligations notamment celles édictées dans le cahier des charges GSM et 3G, pour la couverture réseau des chefs-lieux de wilaya, des agglomérations et notamment des axes routiers, qu’il a jugé « insuffisant ».
Il a relevé que certains endroits ne sont pas encore couverts et d’autres couverts partiellement par le réseau de téléphonie mobile, ce qui contraint les citoyens à disposer de trois puces de différents opérateurs pour se connecter.