Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a évoqué, ce samedi 9 janvier 2021, le sort des entreprises du secteur dont les patrons dirigeants ont été poursuivis en justice et gérées actuellement par des administrateurs désignés par l’Etat.
Le ministre de l’Industrie a indiqué que « les responsables de ces sociétés sont poursuivis dans le cadre de la responsabilité pénale de la personne morale ».
Ferhat Ait Ali a fait savoir que le Gouvernement a décidé en décembre dernier de remplacer ces administrateurs par d’autres étant plus à même d’assurer la gestion de ces entreprises dans l’attente que la justice poursuive son travail et que tous les recours soient usés.
« Nous verrons ensuite si ces entreprises doivent retourner à l’Etat ou si d’autres alternatives doivent être trouvées afin que les investissements réalisés ne soient pas perdus de manière à préserver les actifs. Ni les salariés ni les créanciers ne soient lésés », a-t-il expliqué lors de son passage au forum du quotidien Echaab, a rapporté l’agence officielle APS.
Le complexe El Hadjar n’est pas à l’origine du problème de manque à Annaba
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a réfuté la prétendue information selon laquelle la consommation hydraulique du complexe sidérurgique El Hadjar serait à l’origine du manque d’eau au niveau de la wilaya d’Annaba.
« Le complexe d’El Hadjar a besoin de 15.000 m3 /jour quotidiennement, mais il s’agit d’une consommation normale. Donc, ce n’est pas El Hadjar qui est à l’origine du problème d’eau à Annaba », a tenu à souligné, Ait Ali Braham.
En outre, le ministre de l’Industrie a évoqué les zones industrielles dont dispose le pays, soulignant que leur nombre dépasse les 50, se félicitant de la création par un décret exécutif d’un office national dédié à la gestion des zones industrielles dans le but d’étudier les dossiers et de les évaluer par rapport à un barème définissant l’importance et la priorité de ces projets.
Interrogé à propos de l’implication de l’économie de la connaissance dans l’industrie du pays, M. Ait Ali Braham a noté l’intérêt d’impliquer, dans ce cadre, les jeunes ingénieurs issus des universités algériennes afin d’assurer une utilisation optimale et durable des équipements de pointe importés. Des conventions ont été signées dans ce cadre, a-t-il rappelé, notamment avec le secteur de l’enseignement supérieur.