Sur un montant global de 115,2 milliards d’IDE en 2019 en Afrique, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana ont capturé 17,9 milliards $. Cette performance est à l’image de l’Afrique qui connait une progression de 49% de nouveaux projets financés par des fonds étrangers sur la période.
Les investissements directs étrangers sur de nouveaux projets ont atteint 115,2 milliards $ en Afrique au cours de l’année 2019, apprend-on du « fDi Report 2020 » publié par le Financial Times, et relatif aux IDE sur de nouveaux projets dans le monde.
Comparativement à l’année précédente, le nombre de projets bénéficiaires de ces ressources est en hausse de 49%. Cette performance est meilleure que la hausse de 12% constatée entre 2017 et 2018. Au total, 998 nouveaux projets dans les pays de la région ont bénéficié d’investissement en provenance de l’extérieur.
Le Kenya a réalisé la meilleure performance d’Afrique, avec 78% de nouveaux projets en plus, financés par des capitaux extérieurs. Cela a permis au pays dirigé par Uhuru Kenyatta de se hisser à la sixième place des pays les plus attractifs pour de nouveaux investissements en Afrique et au Moyen-Orient.
L’Egypte est parvenue à détrôner l’Afrique du Sud en tant que pays africain qui attire le plus d’IDE sur de nouveaux projets. L’autre performance remarquée est celle du Ghana, dont le nombre de nouveaux projets financés de l’extérieur a augmenté de 56%, mais dont la valeur des financements a bondi de 479%. Dans la zone CEDEAO, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Ghana ont permis à cette sous-région d’attirer 17,9 milliards $ de financement sur de nouveaux projets.
L’analyse des données sur les IDE dans de nouveaux projets est un exercice qui permet de savoir comment les investisseurs perçoivent différentes économies. Sur la base des données collectées en Afrique, on retient que le continent a continué d’attirer les capitaux étrangers, et que les traditionnels pôles d’attraction sont en train de changer. En plus du Ghana et du Kenya qui ont surpris, certains secteurs ont aussi marqué le secteur en 2019. C’est le cas des énergies renouvelables qui comptent désormais pour 12% de financements injectés sur de nouveaux projets dans la région Afrique et Moyen-Orient.
Ecofin