Plus de 50 000 commerçants et artisans ont cessé leurs activités en raison des pertes qu’ils ont subies à cause de la fermeture de leurs locaux commerciaux lors du confinement sanitaire imposé par les autorités pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19).
C’est le chiffre qu’a communiqué le président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar qui intervenait ce mercredi 18 novembre 2020 sur les ondes de la radio Chaîne1 de la radio nationale.
Le président de l’ANCA a estimé que la décision de fermer les commerces est « difficile et préjudiciable » à prendre mais elle est « nécessaire » en raison de la situation sanitaire « difficile » que traverse le pays.
« En raison du nombre élevé d’infections et de décès dus au Coronavirus, il était nécessaire d’aller à la fermeture des activités commerciales, et cela afin de limiter la propagation de l’épidémie », a indiqué le président de l’ANCA en ajoutant : « la limitation des heures de travail de certaines activités commerciales et artisanales vise à réduire les rassemblements dans les magasins et les espaces commerciaux » et que cette décision vise à préserver la vie des citoyens et garantir un niveau minimum de vie économique.
« Les commerçants et artisans sont tenus de respecter ces décisions car la période à venir sera difficile », a indiqué Boulenouar, qui a ajouté que « la responsabilité sera grande et double pour eux en même temps, car ils doivent adhérer aux conditions préventives, et obliger les clients à adhérer aux mesures sanitaires pour vaincre cette épidémie. »
En revanche, le président de l’ANCA a demandé aux walis d’adapter ces mesures aux conditions qui prévalent dans la réalité. « Tout le monde ne devrait pas être puni à cause d’un petit groupe qui ne respecte pas les mesures préventives. Par conséquent, je demande aux walis à ce que les sanctions soient individuelles et non collectives, notamment au niveau des centres commerciaux. »