Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a mis en garde, vendredi à Alger, les commerçants dont l’activité est suspendue en raison du confinement sanitaire imposé dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, tels les vendeurs de vêtements et de chaussures, contre les sanctions encourues en cas d’infraction.
Dans une déclaration à la presse, lors du coup d’envoi de la campagne nationale collective de sensibilisation au port obligatoire de bavettes pour les commerçants et les clients, au marché de proximité « Ali Mellah » à la Place du 1er mai à Alger, M. Rezig a souligné que les sanctions encourues par les commerçants qui continuent à travailler à rideau baissé ne se limitera pas à la fermeture du local pour une durée minimum d’un mois, les contrevenants risquent d’être traduits en justice.
Le nombre important de commerçants que compte le pays, à savoir plus de 2 millions, ne permet pas de les contrôler un par un, a-t-il ajouté soulignant le rôle important qui incombe au citoyen de jouer dans ce sens, en boycottant les commerces interdits d’activité, en raison de la pandémie, et ce afin de préserver la vie des citoyens.
Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus, il a été décidé, en début mai, de la re-fermeture de plusieurs commerces pour non respect des mesures de protection, à savoir les salons de coiffure, les commerces de pâtisserie et de gâteaux traditionnels, les magasins d’habillement et de chaussures, les magasins de vente d’électroménagers, d’ustensiles de cuisine et de tissus, ainsi que les merceries, les boutiques de cosmétiques et parfumeries.
APS