Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham, a affirmé mercredi à Alger que le Groupe public de fabrication des médicaments et des produits pharmaceutiques (Saïdal) disposait de tous les moyens techniques et de hautes compétences à même de lui permettre de produire l’antipaludéen, Chloroquine, utilisé dans le traitement des personnes atteintes du Covid-19.
« L’Algérie dispose actuellement d’un stock important estimé à 324.000 doses mais en cas de besoin la matière première, à importer, pourra être disponible dans un délai maximum de 15 jours et nous lancerons la production en un temps record », a indiqué M. Aït Ali lors d’une conférence de presse, animée au terme d’une visite de travail à l’Unité du Groupe Getex textiles&cuirs de Chéraga et à l’Unité Biotique du groupe Saïdal à El Harrach, selon un compte-rendu de l’agence officielle.
Pour sa part, la présidente-directrice générale (P-dg) de Saïdal, Mme Fatoum Akacem a affirmé que le groupe avait saisi par écrit le pays exportateur (l’Inde) pour lui communiquer les prix de la matière première nécessaire à la production de la Chloroquine, ajoutant que le recours à l’importation se fera en cas de besoin pour produire le médicament localement.
Elle a précisé, à ce propos, que Saïdal « détient la formule chimique pour la fabrication de la Chloroquine et est en mesure, le cas échéant, d’en produire les quantités nécessaires urgentes pour faire face à cette pandémie. »
La Chloroquine est une molécule antipaludéenne utilisée depuis des siècles dans le traitement du paludisme et ayant prouvé son efficacité dans le traitement des malades atteints de Covid-19.
L’Algérie avait adopté, depuis le 23 mars dernier, l’utilisation de ce médicament pour les malades atteints de Covid-19.