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« L’Algérie a importé tout ce dont elle a besoin en termes de produits et de marchandises, en tenant compte du pire scénario de propagation de la pandémie » du coronavirus (covid-1), a rassuré lundi le ministre du commerce, Kamel Rezig.
Dans un entretien accordé à l’agence officielle, le ministre a indiqué que le mouvement du commerce extérieur de l’Algérie (importations et exportations), se poursuit à un rythme normal, dans le respect des mesures préventives rigoureuses appliquées depuis la propagation du nouveau coronavirus, soulignant que la décision de fermeture des frontières excluait le trafic commercial.
Le ministre a qualifié de « normal » le mouvement commercial des importations et des exportations, à l’exception de la décision interdisant l’exportation de certains produits médicaux et alimentaires de « manière provisoire », dont la liste a été établie, dans le but de satisfaire les besoins du marché national. Il s’agit d’une mesure prise à titre préventif en cette période de pandémie, a-t- il ajouté.
Cette décision du Premier ministre « n’est pas appliquée avec effet rétroactif », a-t-il souligné, précisant que toutes les opérations entamées avant sa promulgation seront finalisées et il y va de même pour transactions effectuées avec des pays comme la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dans le cadre de conventions signées auparavant.
Le ministre a indiqué, en outre, que les changements enregistrés à l’échelle internationale, suite à la propagation du covid-19, à l’origine d’une récession de l’économie mondiale et du recul du commerce extérieur, provoqueront, sans doute, un ralentissement du mouvement commercial.
Plusieurs pays ont interdit l’exportation de certains produits médicaux et alimentaires pour satisfaire les besoins internes, ce qui explique le recul du mouvement des ports qui en est à son plus bas niveau en cette période.
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