La marque française spécialisé dans les équipements électriques, Legrand, a diversifié ses activités et investi dorénavant dans le numérique. Son ancienneté sur le marché algérien, Legrand a tracé un plan qui s’étend jusqu’à 2027, et envisage même de lancer des investissements, a affirmé son directeur général en Algérie, Jonathan Kazinski, qui affiche un grand optimise pour l’avenir de la marque sur le marché algérien.
Algérie Eco : Qu’en est-il de l’activité du groupe Legrand en Algérie et dans le monde ?
Jonathan kazinski : Nous avons une grande histoire en Algérie, nous sommes sur le marché algérien depuis dix ans. Le groupe a un intérêt phare pour le marché algérien qui est en croissance depuis des années. Une tendance qui sera poursuivi pour le futur car il y a une forte demande d’équipement électronique, électrique et de communication.
Le groupe rachète énormément de société dans le monde, tel que celle spécialisées dans la production des data center, qui constitue un axe stratégique pour garder la donnée et la sécurisée, et que l’Algérie à dans ces plans de structurer et améliorer ses datas-center. Nous sommes des leaders mondiaux en ce qui concerne les appareillages électrique, et le cheminement des câbles, nous sommes aussi des grands fournisseurs de disjoncteurs de puissance. Il est clair aussi que nous voulons se développer sur la partie numérique pour suivre la demande notamment dans le transport des données que dans le stockage, pour cela, nous avons racheté plusieurs sociétés.
Est-ce que le groupe Legrand envisage de lancer des investissements en Algérie ?
Legrand Electric Algérie, est composé actuellement d’une soixantaine de personnes, nous avons des commerciaux dans tout le territoire. Nous sommes là pour durer, nous avons commencé avec un bureau de liaison à vendre quelques prises, mais maintenant nous commercialisons la totalité de notre catalogue.
Pour répondre, oui forcement, comme toute société algérienne qui veut rester sur le marché. Plusieurs projets portant sur des investissements sont en réflexion, mais il y ‘a plusieurs paramètres à prendre en considérations. Nous croyons fort dans le marché algérien, nous sommes là pour durer et donc forcément nous avons des projets, nous ferons des annonces s’il y’aura du nouveau dans ce sens.
Vous êtes fournisseurs de secteur du bâtiment. Est-ce que votre activité n’est pas affectée par la baisse de la croissance économique en Algérie ?
Nous ne sommes pas uniquement dans le secteur du bâtiment, mais aussi dans l’industrie et la quincaillerie. Nous sommes présents dans la chaine économique à plusieurs niveaux. Certes il y a des années moles, mais notre stratégie est fixées ici jusqu’en 2022, et il y aura un autre plan qui ira jusqu’en 2027, le marché contient un potentiel immense.
Y a-t-il des nouveautés qui seront présentées l’année prochaine sur le marché ?
L’année prochaine, on renouvellera une gamme phare de de l’appareillage électrique que vous retrouverez surtout dans les applications thermicienne, c’est-à-dire les hôtels, les hôpitaux, c’est une mosaïque, nous allons le lancer fin de l’année prochaine. Nous avons des nouvelles gammes d’onduleurs qui vont arriver, et des nouvelles gammes sur des disjoncteurs qui seront commercialisés. Comme chaque année, nous apportons notre lot d’innovation tout en essayant de rester sur le crédo du groupe Legrand, et facile à mettre en usage, et l’objectif et de ne pas garder le savoir-faire chez nous, mais nous le transmettons. Nous investissons 5% du chiffre d’affaire dans la recherche et le développement pour améliorer la performance et l’innovation dans nos produits.