Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemai, a déclaré, mercredi à Alger, que le soutien des Moudjahidines au chef de l’armée Ahmed Gaïd Salah est « devoir national », rapporte l’agence officielle.
S’adressant aux moudjahidin, M. Djemai a indiqué « vous avez écrit l’Histoire et accompagné le parcours de l’Algérie qui vous appelle aujourd’hui pour rallier les rangs de votre compagnon d’armes et commandant de votre institution novembriste qui se met aux côtés de votre peuple pour préserver les acquis de Novembre et sauvegarder l’indépendance de l’Algérie ainsi que sa sécurité et l’unité de son territoire et son peuple ».
« Votre soutien au Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, est un devoir national car il s’agit de l’Algérie », a-t-il ajouté dans son allocution lors d’une cérémonie organisée en hommage à la famille révolutionnaire, à l’occasion de la Fête de l’indépedance et de la jeunesse.
Djemaï a souligné l’impératif de hâter l’élection d’un président de la République dans les plus brefs délais et dans les meilleurs conditions et la transparence totale, pour sortir de la crise et éviter au pays de verser dans le chaos ou d’être pris au piège de l’invasion, tendu par les porteurs des desseins hostiles et ceux qui s’érigent en tuteurs du peuple.
Il s’est interrogé, en outre, « s’il y a lieu de parler de démocratie, en l’absence d’élection libre et transparente ou est-ce que la démocratie signifie pour ceux qui appellent à une période de transition, accéder au pouvoir par désignation »?
L’intervenant a insisté sur l’importance de voir cette échéance précédée par « un dialogue constructif, fructueux, serein et réaliste qui consacre la cohésion du peuple, de l’armée et des élites politique et intellectuelle », affirmant que « le FLN prône un dialogue national global et inclusif, et soutient toute initiative politique répondant aux aspirations du Hirak populaire, et à même d’aboutir au règlement de la crise dans les plus brefs délais ».
Le SG du FLN a mis en garde de la poursuite de la crise et ses graves conséquences dans le domaine socioéconomiques, d’autant, a-t-il dit, que « l’Algérie a besoin de stabilité afin de protéger son économie et ses frontières et lancer ses projets ».
Le peuple « n’est pas prêt pour se laisser entrainer par des appels et des manœuvres destructives » qui tentent d’édifier un Etat au moyen de « projets idéologiques » contraires aux valeurs du peuple et d’autres idées sans aucune relation avec les revendications légitimes du mouvement populaire », a-t-il souligné.
Les jeunes sont conscients de la dangerosité de la période actuelle et savent que l’Algérie n’est pas un terrain d’expérimentation ou un jeu de hasard entre les mains des semeurs de troubles, a-t-il dit.